Palestine : L'espionnage pro-israélien, un métier d'avenir 2/2

Palestine : L'espionnage pro-israélien, un métier d'avenir 2/2 938 440 René Naba

1- La cohorte des supplétifs des équipées atlantistes en Irak et en Syrie

En tête de liste, Ahmad Chalabi, office boy irakien de l’administration américaine lors de l’invasion de l’Irak, en 2003. Ce banquier en banqueroute sera promu chef de l’opposition démocratique d’Irak pour servir de caution à la rhétorique sur «les armes de destruction massive de l’arsenal irakien», de même que son compatriote Iyad Alaoui, le premier ministre du pro-consul américain en Irak Paul Bremer.

Mention spéciale aussi pour un troisième irakien : Rafed Al Janabi, agent de la CIA recruté pour le compte de la centrale américaine par Ahmad Chalabi,afin de relayer la fable sur les AMD irakiens. Lâché par ses maîtres une fois son forfait accompli, Rafed Al Janabi sombrera dans l’anonymat et la misère avant de retrouver son salut dans un poste subalterne de serveur au sein d’une franchise Burger King dans une ville allemande.

Syrie

Kamal Labwani, membre de la direction de la coalition off shore pétro monarchique qui a proposé «d’offrir le Golan à Israël en contrepartie du concours de l’armée israélienne à la chute du régime baasiste». A égalité avec Bourhane Ghalioune, premier président de la coalition off shore, qui, lui a proposé, «la rupture des relations diplomatiques avec l’Iran et la coupure du ravitaillement stratégique du Hezbollah via la Syrie»; Deux propositions faites sans consultation du peuple syrien et qui correspondent furieusement aux objectifs sous-jacents de la déstabilisation de la Syrie.

En précurseur, auparavant, l’ancien ponte du régime baasiste syrien, Abdel Halim Khaddam, victime cupide de la diplomatie saoudienne du carnet de chèques.
Maniée de tous temps par les Saoudiens, pour restaurer le pouvoir sunnite tant à Beyrouth qu’à Damas, «la diplomatie du carnet de chèques» montrera son indigence dans sa déconfiture syrienne : Abdel Halim Khaddam, ministre des Affaires étrangères, personnalité de premier plan présumée socialiste du régime baasiste, versera dans l’affairisme Haririen et l’intégrisme religieux des « Frères Musulmans », avant de se carboniser.

Il se retrouvera relégué aux oubliettes de l’histoire lâché par tous, y compris par ses nouveaux alliés, l’organisation des « Frères musulmans », celle-là même qui s’était lancée à l’assaut du pouvoir, en février 1982, en vue de faire trébucher le régime baasiste dont il était un des piliers, à quatre mois de l’invasion israélienne du Liban.

2- La cohorte des suffragettes tarifées de la contre révolution syrienne

Pour une étude exhaustive de la liste des «Judas de Syrie», cf ce lien
https://www.madaniya.info/2017/05/02/l-adoubement-des-dirigeants-de-l-opposition-off-shore-syrienne-par-israel-un-blanchissement-de-leurs-turpitudes/

En additif, ci joint la cohorte des suffragettes tarifées de la contre révolution syrienne :

  • Samar Yazbek, anonyme au bataillon jusqu’au jour où la baguette du magicien Alain Juppé transformera cette fée carabosse en princesse au bois dormant, madonne sirupeuse des plateaux des télévisions françaises
  • Souhair Al Atassi, en guise de paravent à la modernité, au même titre que Basma Kodmani, la première porte parole de l’opposition off shore. Fille du chef du mouvement nassérien de Syrie, Jamal Al Atassi, Souhair se dévoiera dans son compagnonnage avec Anas Al Abda, un des chefs de file du djihadisme pro-wahhabite, abondamment pourvu en pétrodollars, dans une démarche qui a retenti comme une insulte au combat nationaliste de son père.

Voir à ce propos le récit édifiant du journal «Le Monde», la bible de l’opposition wahhabite de Syrie.
http://syrie.blog.lemonde.fr/2013/05/05/qui-veut-la-place-de-souheir-al-atassi-au-sein-de-la-coalition-nationale/

Pour ce qui est de Samar Yazbek, cf le compte rendu de sa prestation au Mucem Marseille : Samar Yazbek, écrivain «réfugiée à Paris depuis l’été 2011» était ici une des «femmes qui dans l’anonymat ou l’exil, déploient une vitalité artistique à nulle autre pareille». Sa vitalité n’arrivera pas ce jour-là à retenir la salle, qui se vide discrètement au fur et à mesure du documentaire puis de l’interview où elle explique sa passion pour l’écriture et la liberté ; la lecture de son roman «Un parfum de cannelle va m’aider ensuite à appréhender sa démarche.

Extrait de la 4e de couverture : «Hanan al-Hachimi, bourgeoise oisive et aisée» découvre «la jeune Alya, sa servante, en pleins ébats avec [son vieux mari honni]! Si le jour, l’une exerce son pouvoir sur la domestique […], le soir venu, les rapports s’inversent, et les deux femmes s’adonnent secrètement aux plaisirs saphiques avec une étrange volupté […]. Ce roman sulfureux d’un écriture réaliste bouleverse l’ordre établi de la société syrienne en y dénonçant les conditions réservées aux femmes».*

Au bout des 122 pages, si on se demande où est la censure d’un régime qui a laissé Samar Yazbek écrire et publier 4 romans «dénonçant l’ordre établi» etc., on comprend vite par contre pourquoi ça n’est pas dans les monarchies du Golfe, dénonçant pourtant elles aussi l’ordre établi d’Assad, que l’auteur a cherché asile.

http://www.mondialisation.ca/quelques-figures-de-vitalite-artistique-intellectuelle-et-mediatique-la-syrie-du-mucem/5371380

3- Au palmarès de la honte figurent en outre

  • Mounzer Safadi (Palestine), agent de liaison syro-druze d’Israël auprès des groupements djihadistes de Syrie, ainsi que Farid Ghadri, Radwane Zyadeh, pour les États Unis et les Kodmani’s Sisters, pour la France, -Basma and Hala Kodmani-, des supplétifs syriens de l’administration française lors de la guerre islamo-atltantiste contre la Syrie.
  • Wahid Burschan (Libye), homme d’affaires américano libyen, un pion de la CIA programmé pour piloter le futur pouvoir dans la Libye post-Kadhafi et ami de BHL.
  • Lokmane Slim (Liban), le chiite de service anti-Hezbollah pour le compte de l’ambassade américaine de Beyrouth et Walid Farès, un des plus grands sanguinaires parmi les dirigeants des milices chrétiennes de la guerre du Liban reconverti dans l’expertise contre-terroriste à Washington, promu désormais pour services rendus à la stratégie israélo-américiane, conseiller pour le Moyen Orient du président Donald Trump

Dans ce quota, il convient d’intégrer les frelons exportateurs de la démocratie selon le schéma américain dans le Monde arabe : Elie Khoury (Quantum/Saatchi and Saatchi), Saad Eddine Ibrahim (Ibn Khaldoun Center for Developpment Studies), Imad Bazzi, Michel Eleftériades, Assaad Tébiane, Asma Andraos (Liban).

Pour la Tunisie, Nadia Fani, fille d’un grand syndicaliste tunisien dont la cinéaste a dilapidé le capital de sympathie par sa quête d’un rebond professionnel auprès des élites mondialisées représentées par l’ultra féministe islamophobe française Caroline Fourest, actant sa soumission à la pensée dominante par son voyage à Canossa-Israël.

Tout comme son compatriote tunisien Hassan Chalghoumi, Prix Léon Blum du CRIF (Conseil représentatif des Institutions Juives de France)… Ah la belle promotion pour ce guide au français approximatif de la Mosquée de Drancy France.

Khaled Mecha’al, le chef politique du Hamas, la branche palestinienne de la confrérie des Frères Musulmans, à l’abri dans sa luxueuse résidence climatisée au Qatar alors que la bande de Gaza demeure à l’état de ruine, un an après sa destruction par Israël, l’allié souterrain des pétromonarchies du Golfe.

Youssef Qaradawi passé à la postérité pour ses suppliques implorant l’Otan de bombarder un pays, la Syrie, un pays qui a livré quatre guerres contre Israël ; Jabhat An Nosra, la franchise d’Al Qaida en Syrie, dont la connivence avec Israël sur le Golan, un territoire syrien occupé, -non pour le libérer, mais pour faire tomber le régime de Damas-ferment le ban.

4- Le Liban, un vaste cimetière de traîtres

Ultime pays du champ de bataille à faire front à Israël, le Liban a fait l’objet d’une abondante littérature en la matière, ne serait-ce qu’à l’occasion de la découverte d’un important réseau de taupes israéliennes incrustées dans le système de transmission libanais, impliquant des membres du haut commandement de l’armée, mus par la cupidité et le sectarisme.
Beyrouth est un vaste cimetière de traîtres, avec en tête du palmarès de la honte, le quatuor maléfique de la guerre du Liban : le chef des milices chrétiennes libanaises, Bachir Gémayel, son adjoint Samir Geagea et les deux officiers félons du Sud Liban, le commandant Saad Haddad et le Général Antoine Lahad.

Mais ce bilan macabre n’a apparemment pas découragé les vocations tant cette activité périlleuse s’est révélée lucrative, à en juger par le coup de filet anti israélien réalisé par les services de sécurité libanais. Du gros gibier : un général, deux colonels, trois cadres supérieurs occupant des fonctions névralgiques au sein d‘une entreprise stratégique de communications, un président sunnite d’un conseil municipal, proche du premier ministre Saad Hariri, le frère d’un garde de corps d’un dirigeant du mouvement chiite Amal. Tous à des postes sensibles.
70 arrestations, 25 inculpations pour espionnage au profit d’Israël, un chiffre sans précédent, infligeant au renseignement israélien l’un des plus importants revers de son histoire.

L’élément déclencheur de cette contre-offensive libanaise aura été l’assassinat en février 2008 à Damas d’Imad Moughniyeh, le cauchemar de l’Occident pendant un quart de siècle, qui conduisit cette organisation clandestine et opaque à opérer un travail de contre-espionnage en profondeur pour finir par démasquer les pisteurs : Deux frères sunnites, originaires de la bourgade d’al Marj, dans la vallée de la Bekaa, Ali et Youssouf Jarrah, en possession du matériel photographique et vidéo, d’un système GPS dissimulé dans leur véhicule fréquemment garé au poste frontière de Masnaa, sur la route entre Beyrouth et Damas, en vue de pointer les responsables du Hezbollah empruntant le passage vers la Syrie.

Opérant depuis vingt ans pour le compte des Israéliens, Ali Jarrah était même muni d’un passeport israélien, pour ses déplacements, via Chypre, en Israël.

Au niveau chrétien, six acteurs majeurs ont été arrêtés : Le général Adib Semaan al Alam, un ancien de la sûreté nationale, un poste où il avait aussi accès au département des passeports, source d’information capitale.

Recruté par les services israéliens en 1994, il aurait loué pour le compte des Israéliens des abonnements à lignes de téléphonie cellulaire. Ses employeurs l’auraient convaincu de prendre sa retraite pour monter une agence de recrutement de domestiques asiatiques «Douglas office», qu’il utilisait comme taupes auprès de leurs employeurs, membres de la bourgeoisie libanaise. Grâce à cette couverture, Adib Alam aurait fourni des informations sur le Hezbollah et sur les mouvements internes de l’armée libanaise. Un deuxième officier chrétien inculpé est un beau frère d’un officier de l’armée dissidente libanaise du général Antoine Lahad, les supplétifs de l’armée israélienne au sud Liban.

Convaincu de collaboration avec Israël, le colonel Mansour Diab, était directeur de l’École des Forces Spéciales des commandos de marine, un poste qui lui a permis de superviser les opérations d’exfiltration d’agents et de transbordement de matériels d’espionnage. Celui qui passe pour être l’un des héros de la prise d’assaut du camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared, l’été 2007, blessé à l’épaule lors de l’attaque, il aurait été recruté par le Mossad pendant ses stages aux États-Unis.

5- Élias El Mur : Interpol en guise de bonus au Judas libanais

Toutefois un cas mérite d’être porté à la connaissance du plus large public par la forfaiture et l’imposture d’un détenteur de l’autorité publique. Son parcours gouvernemental aura été un chapelet de forfaitures qui le conduiront par son abdication au bloc atlantiste au sommet de l’organisation de coopération criminelle, Interpol, en guise de prime à ce judas libanais.

Pur produit de la féodalité clanique libanaise, l’homme aura asservi sa fonction, pour la vassalisation de son pays à ses ennemis. Ministre de la Défense, Elias El Murr passe pour avoir renseigné Israël sur les positions du Hezbollah durant la guerre de destruction du Liban, maintenant l’armée libanaise l’arme au pied, en juillet 2006, plutôt que d’assurer la couverture militaire de la formation paramilitaire.

Le journal libanais «Al Akhbar» a ainsi publié une trentaine de câbles émanant de l’ambassade des États-Unis à Beyrouth datant de 2008-2009. Deux d’entre eux ont fait particulièrement du bruit à Beyrouth : le premier attribue au ministre libanais de la Défense, Elias el-Murr, des conseils indirects adressés à Israël sur la manière d’agir en cas de nouvelle offensive militaire contre le Hezbollah.

Le ministre aurait notamment recommandé d’éviter de «bombarder des ponts et des ouvrages d’infrastructure dans les régions chrétiennes». Selon le câble, «Murr a donné des directives (au chef de l’armée Michel) Sleimane demandant que les forces armées libanaises ne s’impliquent pas si Israël vient»
http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/06/01003-20101206ARTFIG00695-ces-cables-secrets-qui-sement-la-zizanie-au-liban.php
Ministre de l’intérieur (2000-2004), il avait auparavant amplifié les liens du Liban à l’INTERPOL. Au-delà de toute mesure. Au-delà de toute décence. Sous sa direction, en effet, les dossiers de police partagés par le Liban dans les bases de données d’INTERPOL ont presque doublé en moins de trois ans. Autrement dit, l’homme a veillé, non à protéger ses concitoyens libanais, mais à transférer un important lot de la banque de données du renseignement libanais à Interpol pour un meilleur pistage de ces compatriotes.

Gendre du président Émile Lahoud (1998-2006), il s’assurera une posture privilégiée durant sa mandature présidentielle cumulant tour à tour les fonctions de vice premier ministre et de ministre de l’intérieur, puis de ministre de la défense, avant de succomber aux sirènes de l’ennemi de son beau-père, le milliardaire libano saoudien Rafic Hariri et de s’aménager un destin international, loin des magouilles libanaises dont il aura été un des grands contributeurs.

Beau-frère de Gébrane Tuéni, l’ancien directeur du journal An Nahar assassiné, Elias El Murr, symbolise mieux que tout le système des alliances rotatives des éditocrates libanais de l’après -guerre. Bailleur de fonds des milices libanaises durant la guerre civile, le tandem orthodoxe s’adossera successivement au camp rival du général Michel Aoun, chef du Courant Patriotique Libanais alors en exil en France, avant de basculer dans le camp Hariri après un bref transit dans le camp du président Émile Lahoud.

Le tandem a été la cible d’un double attentat sans doute en guise de sanction d’un parcours erratique.
Le ministre en a réchappé, le journaliste a succombé. Celui que des laudateurs empressés ont qualifié de «martyr de la presse libanaise» était en fait un partenaire en affaires d’un ancien milicien libanais reconverti dans le trafic des stupéfiants dont il assurera la responsabilité de chef de réseau en Europe orientale.
Avide et cupide, soucieux de rentabilité «Gaby» avait coutume de louer aux mafieux de la drogue sa voiture blindée durant son absence du Liban. Nul au sein de la commission d’enquête internationale ne s’est hasardé à fouiller cet aspect marécageux du dossier, sans doute pour ne pas écorner le processus de construction du mythe du «martyr de la presse libanaise».

Le parcours d’Élias El-Murr, homme en charge de la sécurité puis de la défense du Liban, un pays sensible, sa maîtrise de la langue arabe, sa bonne connaissance du Moyen-orient et ses excellentes relations avec les dirigeants de la zone gangrenée par le djihadisme, ne lui auront été d’aucun secours.

La sphère euro méditerranéenne, sous son magistère à Interpol, est devenue une passoire de Londres (2012), à Paris (2015), Amsterdam à Bruxelles, (2016), à Ankara et Istanbul (2015-2016), Munich (2016), de même que la sphère arabe, Koweït, Tunisie et surtout l’Arabie saoudite, où l’on a dénombré trente attentats rien qu’en 2015. Sans nul doute, Élias El Murr et sa coterie familiale passeront à la postérité comme le plus bel exemple moral pour l’édification civique de la génération de la relève libanaise.

Reporters Sans Frontières a d’ailleurs rétrogradé la place du Liban de la 61e à la 91e place entre 2005 (date de la création du TSL) et 2009, soit une perte de 39 places en cinq ans. Sur le mercantilisme de la presse libanaise et les alliances rotatives du clan Murr-Tuéni, ce lien :
http://www.renenaba.com/les-tribulations-de-la-presse-libanaise-1/
http://www.renenaba.com/les-tribulations-de-la-presse-libanaise-2/
Depuis la propulsion du «printemps arabe» pétrodollars et captagon ont été promus à la fonction de carburants du djihad. Si le pétrole fluidifie l’engagement des djihadistes, le captagon les dynamise vers l’au delà… le paradis artificiel, prélude au suicide assisté à distance.

Ils constituent autant d’illustrations pathologiques de la défragmentation mentale arabe et les ravages du sectarisme wahhabite impulsé par la dynastie saoudienne. Pour le plus grand bénéfice de leurs ennemis.

6- La proclamation Balfour, une mèche à combustion lente : «Si je t’oublie Jérusalem»

Le «printemps arabe» a accéléré le processus de désintégration du Monde arabe. Depuis sa propulsion, pétrodollars et captagon ont été promus à la fonction de carburants du djihad. Si le pétrole a fluidifié l’engagement des djihadistes, le captagon les dynamise vers l’au delà… le paradis artificiel, prélude au suicide assisté à distance et à la destruction programmée du Monde arabe, avec le consentement des Arabes. Le degré zéro de l’intelligence.

Certes le drapeau palestinien a été hissé pour la première fois devant le siège des Nations Unies à New York, le 30 septembre 2015, nouvelle étape dans la marche forcée entreprise par les Palestiniens pour la reconnaissance internationale pleine et entière de leurs droits nationaux par la Communauté des Nations, mais rétrospectivement, un siècle après, la «Proclamation Balfour», promesse portant création d’un «Foyer national juif » sur le territoire de la Palestine, s’est révélée une mèche à combustion lente.

Elle a gangrené tout le long du XXe siècle, dont les répercussions se répercutent encore de nos jours sur la vie internationale viciant complètement la relation entre le Monde arabe et l’Occident. Opérant avec la promesse Balfour, «une compensation sur bien d’autrui», la forme pernicieuse d’une perversion triangulaire, le Royaume Uni a ainsi justifié pleinement son titre de «perfide Albion».

Le combat pour la Palestine est une œuvre de longue haleine que ne doit décourager, ni le désintérêt des gouvernements arabes à l’égard de ce qui a longtemps été considéré comme «la cause principale des Arabes», ni la colonisation rampante de la totalité de la Palestine en ce que la judaïsation de la Palestine porte en elle les germes d’un dépérissement de l’État Juif.

«Si je t’oublie Jérusalem…

Si je t’oublie Jérusalem, non seulement que ma main droite se dessèche, mais «que mon cerveau se sclérose et que mon corps se tétanise et mes membres se paralysent».

Tel devrait être le serment que chaque arabe et toute personne éprise de paix devraient formuler annuellement à chaque anniversaire de la proclamation Balfour, afin que justice soit rendue au peuple palestinien et que triomphent sur terre le Droit et la Justice.

René Naba

Journaliste-écrivain, ancien responsable du Monde arabo musulman au service diplomatique de l'AFP, puis conseiller du directeur général de RMC Moyen-Orient, responsable de l'information, membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme et de l'Association d'amitié euro-arabe. Auteur de "L'Arabie saoudite, un royaume des ténèbres" (Golias), "Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l'imaginaire français" (Harmattan), "Hariri, de père en fils, hommes d'affaires, premiers ministres (Harmattan), "Les révolutions arabes et la malédiction de Camp David" (Bachari), "Média et Démocratie, la captation de l'imaginaire un enjeu du XXIme siècle (Golias). Depuis 2013, il est membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme (SIHR), dont le siège est à Genève et de l'Association d'amitié euro-arabe. Depuis 2014, il est consultant à l'Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l'Homme (IIPJDH) dont le siège est à Genève. Editorialiste Radio Galère 88.4 FM Marseille Emissions Harragas, tous les jeudis 16-16H30, émission briseuse de tabous. Depuis le 1er septembre 2014, il est Directeur du site Madaniya.

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