Le CRIF, chef d’orchestre du tapage médiatique 2/3

Le CRIF, chef d’orchestre du tapage médiatique 2/3 938 440 René Naba

«Je veux que le CRIF soit l’atout maître d’Israël» – Richard Prasquier Juin 2010

«Je veux que le CRIF soit l’interlocuteur essentiel de l’état» – Nicolas Sarkozy, Président de la République française Juin 2010

Le CRIF, dont le dîner annuel constitue un haut lieu du rituel de la France laïque est le chef d’orchestre de ce groupe de pression. Un vrai lobby de la République. Sur jouant de sa représentativité, surfant sur la vague arabophobe et islamophobe résultant des attentats terroristes des groupements islamistes parrainés par l’OTAN, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France s’est érigé en arbitre des élégances françaises, adoubant les personnalités politiques, qu’il agrée aux agapes de son dîner annuel …

En fonction de leur allégeance à la politique israélienne et non en fonction de leur représentativité nationale, excluant ainsi de la liste de ses convives Jean Luc Mélenchon, une personnalité d’envergure nationale, de même que le Parti Communiste Français, nonobstant son glorieux passé historique dans son combat contre le nazisme. Curieux qu’un organisme dont des membres ont été exclus de la communauté nationale en raison de leur religion, recourt au même procédé de l’exclusion.

https://www.humanite.fr/avant-la-marche-pour-mireille-knoll-le-crif-sisole-en-sempetrant-dans-les-amalgames-652893

S’embourbant dans ses amalgames et ses contradictions, le CRIF, à tout le moins son président de l’époque Roger Cukierman, se félicitera de la percée de président du Front National, Jean Marie Le Pen, au 2me tour de la présidentielle française de 2002, la considérant comme une «leçon aux Arabes», tout en conviant à sa table des «rented negroes» de la communauté musulmane pour leur fonction supplétive à la politique de domestication israélienne de toute forme de contestation à leur annexion rampante de la Palestine, à l’exemple de Hassan Chalghoumi.

Un organisme qui s’autorise à organiser des levées de fonds «pour le bien être du soldat israélien» de l’armée de la puissance occupante de la Cisjordanie et de Gaza, mais qui foudroie de l’accusation de «terrorisme» toute collecte en faveur des réfugiés palestiniens, des orphelins et des familles des dizaines de milliers de prisonniers palestiniens du fait de la politique ultra répressive israélienne. Des contre feux aux aspects hideux de la politique israélienne et des passe-droits des personnalités de la communauté juive.

Tout le monde garde présent à l’esprit, la défense tous azimut de Dominique Strauss Khan embourbé dans les affres de la moquette du Sofitel à New York, dont un homonyme, Jean François Khan, ira jusqu’à assimiler son comportement à un «troussage de domestique», réhabilitant pour les besoins de la cause de son coreligionnaire, le «droit de cuissage» du code noir de l’esclavage, de même que la défense pathétique du premier époux de l’épouse bafouée, malgré la réputation de récidiviste de ce prédateur sexuel…….La meilleure façon en somme d’accréditer l’idée d’un lobby juif occulte en France. Mais là aussi, chut. Le souligner, c’est faire preuve d’antisémitisme.

Pour aller plus loin sur ce sujet
http://www.liberation.fr/societe/2010/02/17/le-crif-vrai-lobby-et-faux-pouvoir_610434

Contrairement aux pays arabes qui avancent sur la scène française en ordre dispersée, voire en rivalité, et depuis la séquence dite du «printemps arabe», en 2011, en guerre d’autodestruction, les organisations juives chassent en meute.

Le quadrillage de la communauté juive de France, de l’ordre de 500.000 personnes, s’est fait selon un déploiement arachnéen avec un maillage combinant instances religieuses, organisations socio professionnelles de nature communautariste: la section française du Congrès Juif Mondial, «bras diplomatique du peuple juif», Grand Rabinat, Consistoire de Paris, Fonds Social Juif Unifié, Appel Juif Unifié de France, Association des Jeunes Avocats Juifs de France, Association des Médecins Israélites de France, Association Européenne pour la Culture Juive, Association des Sourds Juifs de France, Association humanitaire de la Communauté Juive.

A cela s’ajoute, une kyrielle d’autres organisations: Cercle de Généalogie Juive, Association des Etudiants Juifs de France, Mémorial de la Déportation des Juifs de France, BEIT HAVERIM, GROUPE JUIF LGBT de France; Ainsi que le WISO, Organisation internationale des femmes sionistes (en anglaisWomen’s International Zionist Organization), plus connue sous le sigle WIZO;

Avec leurs vecteurs d’accompagnement médiatique, L’Arche, et Tribune Juive, pour la presse écrite, Radio J, Radio Shalom, et RCJ pour les médias audiovisuels et leur appendice «Causeur.fr» le web magazine d’Elizabeth Lévy.

Leur tête de gondole, l’empire médiatique du milliardaire franco-israélien Patrick Drahi (I24, BFM, RMC, L’EXPRESS et l’écharpe rouge de son éditorialiste Christophe Barbier réputé pour sa sempiternelle rengaine sur «Israël, bastion avancée du Monde libre», LIBERATION, et sa prise de guerre Hala Kodmani, la propre fille de l’ancien ambassadeur de Syrie en France, en charge de l’intoxication psychologique de l’opinion française dans la guerre de destruction de son pays d’origine.

Gatestone, Mossad, Sayanim.

Enfin, leurs sous-marins, la structure européenne de Gatestone composée de l’universitaire Guy Millière et d’Anne Elizabeth Moutet, deux «distinguished senior fellow» de cette instance, dont la liste des auteurs de ce groupe de pression occulte se trouvent sur ce lien

https://www.gatestoneinstitute.org/authors/

Enfin, dernier et non des moindres, la fonction de Paris de plaque tournante des opérations clandestines anti-arabes du Mossad, de l’élimination des dirigeants palestiniens et des savants, –notamment de Mahmoud Al Mabhouh, responsable des achats d’armes du Hamas, dont l’élimination à Doha a été téléguidée depuis Paris, du temps de la lune de Miel entre l’Emir du Qatar et le pro israélien Nicolas Sarkozy–, aux opérations d’intoxication psychologique, à l’aide de leurs collaborateurs bénévoles, les fameux «Sayanim», ces informateurs du Mossad, recrutés au sein des Juifs de la diaspora qui, par «patriotisme», acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.

Leur nombre en France se situerait autour de trois mille, selon Jacob Cohen, auteur du livre «Le printemps des Sayanim». Ils se recrutent principalement au sein du Bnaï Brit (franc-maçonnerie juive internationale) et autres organisations juives nationales.

Pour aller plus loin sur ce thème, cf: L’ombre du Mossad plane sur Paris
https://www.lemonde.fr/series-d-ete-2018-long-format/article/2018/07/24/l-ombre-du-mossad-sur-paris_5335390_5325928.html

Le jugement de Raymond Aron sur Bernard Henry Lévy,

BHL, La Règle du jeu, ses satellites et ses groopies serviles

SOS Racisme, Licra, Urgence Darfour, Urgence Syrie, ces acronymes racoleurs constituent autant de satellites de Bernard Henry Lévy.
Des néoconservateurs français érigés, sous couverture d’expertise, en intellectuels médiatiques. Des agitateurs professionnels, des agents d’influence, voire même pour certains présomptueux, des directeurs de conscience qui piaillent dans la basse cour en attendant de graviter dans l’orbite de BHL, en autant de courtisans rétribués. Des groopies serviles.

Le signataire de ce texte laisse à un prestigieux maître le soin de porter son jugement sur celui qui était alors un «nouveau philosophe», certes, mais aux méthodes prématurément éculées. Prémonitoire, la sentence est sans appel. Raymond Aron, pointera, les défauts, nombreux, du jeune loup de la philosophie dans un texte sans concession, en date du 7 Fevrier 1981, qui demeure d’actualité 39 ans après:

«Un auteur qui emploie volontiers les adjectifs infâme ou obscène pour qualifier les hommes et les idées invite le critique à lui rendre la pareille. Je résisterai autant que possible à la tentation, bien que le livre de Bernard-Henri Lévy présente quelques-uns des défauts qui m’horripilent: la boursouflure du style, la prétention à trancher des mérites et démérites des vivants et des morts, l’ambition de rappeler à un peuple amnésique la part engloutie de son passé, les citations détachées de leur contexte et interprétées arbitrairement.

Pis encore, le doute subsiste à la fin de la lecture: la violence du ton, maintenue d’un bout à l’autre du pamphlet, révèle-t-elle une indignation authentique ou le goût du scandale et de la diffusion de masse?
«Allons plus loin: le livre ne se prête guère à une discussion objective, selon le mot consacré dans les universités. II n’apporte aucun fait, aucun document, aucun texte que l’on ne trouve dans les quelques livres dont Bernard-Henri Lévy a tiré, pour l’essentiel, la matière qu’il triture à sa manière.

«Ce qui lui appartient en propre, c’est une certaine mise en place d’un corpus de mots ou de phrases. Or, cette mise en place est à tel point commandée par le propos de l’auteur que l’on se demande s’il vaut la peine de discuter avec un «philosophe» qui s’arroge le rôle de justicier. Fin de citation.

Le texte complet est sur ce lien:
https://www.lexpress.fr/culture/livre/provocation_487366.html

Passons sur Laurent Fabius, le petit télégraphiste des Israéliens sur le nucléaire iranien; sur Meyer Habib, cet ancien du mouvement radical Betar, impliqué en 1988 dans l’attaque par l’«Organisation juive de combat» de la fête de commémoration de Jeanne d’Arc, promu désormais à la fonction de représentant du Likoud en France, siégeant au sein de la représentation nationale française au titre de la 8eme circonscription des Français établis hors de France;

Sur Meyer Habib, cf ce lien
http://www.lepoint.fr/societe/les-policiers-ne-veulent-plus-assurer-la-securite-du-depute-meyer-habib-21-10-2014-1874472_23.php

Passons sur Christian Estrosi, qui a caressé le projet de transposer au sein de la police municipale de la ville dont il est le Maire, Nice, les méthodes policières israéliennes contre les Palestiniens, alors qu’en voyage de noces en Israël, il abondera de 50.000 euros le Fonds National Juif KKL en vue de reboiser la forêt en Israël, dans une prime déguisée à la colonisation de la Cisjordanie dont cet organisme en a la charge.

Alain Finkielkraut et Eric Zemmour

Passons sur la prolifération d’une littérature arabophobe et islamophobe, sur les saillies verbales de Michel Houellebecq, jugeant «stupide» la religion musulmane; sur l’aveu d’un grand journaliste français Claude Imbert, Directeur de l’Hebdomadaire «Le Point» se déclarant ouvertement «islamophobe»; sur les dérapages répétitives d’Eric Zemmour au point d’en faire sa rente de situation.

La France au Mondial 2018 de Russie a figuré comme étant la “sixième équipe africaine” du Mondial en ce qu’elle était constituée « d’au moins 16 joueurs d’origine africaine”. Chiche Alain Finkielkraut, auriez-vous le courage de répéter votre propos méprisablement raciste, «équipe de foot black black, black, risée de l’Europe»-, qui vous a valu votre promotion à l’Académie française, alors que le Conseil d’état vient de supprimer le terme «race» de la constitution et que votre alter ego dans l’islamophobie Eric Zemmour a été privé de sa chronique matinale sur RTL ?.

Le 3 mai 2018, le journaliste avait été condamné par la cour d’appel de Paris pour provocation à la haine religieuse en raison de propos islamophobes qu’il avait tenus en 2016 dans l’émission de télévision «C à vous», sur France 5.

Récidiviste, Eric Zemmour avait déjà été condamné en 2011 pour provocation à la haine pour avoir déclaré à la télévision que «la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait».

A-t-il jamais songé ce spécialiste des statistiques ethniques, en hoquetant de rire par ses épaules, de recenser les délinquants au col blanc des autres composantes ethnico religieuses de la nation française, dont les dégâts sur l’économie française sont infiniment plus dommageables que les braquages des basanés, de Bygmalion, à la saga du couple Balkany et celle d ‘ELF Aquitaine, aux vedettes de Taiwan et aux sous-marins du Pakistan; enfin Samuel Flatton Sharton, Arcadi Gaydamak, Cyril Astruc, dont la magouille sur la taxe carbone s’est élevée à plusieurs centaines de millions d’euros. «Un pognon de dingue» jeté par la fenêtre pour le train de vie de cet escroc et soustrait aux exclus de la société.

Pour aller plus loin sur ce thème
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/07/02/kylian-mbappe-l-enfant-de-bondy-qui-renvoie-finkielkraut-et-zemour-dans-leurs-buts_5324696_3212.html

Gilad Shalit et Salah Hammouri: De la double allégeance à géométrie variable

Passons enfin sur le double standard pratiqué à l’égard, d’une part, de Gilad Shalit, ce caporal de l’armée israélienne revendiqué comme «otage français» par tapage médiatique, à la filiation française pourtant problématique, capturé alors qu’il était en opération de guerre contre un pays ami de la France, la Palestine, et, d’autre part, Salah Hammouri, citoyen français de plein droit, avocat pacifiste, arbitrairement retenu dans les geôles israéliennes, sans la moindre protestation de la cohorte des pamphlétaires, y compris la formation pro israélienne «Avocats sans frontières», dont l’un des plus illustres animateurs n’est autre que William Goldnadel, l’amuseur public de l’émission de dimanche de Thierry Ardisson.

4185 soldats en service régulier ont la citoyenneté française. Le nombre est peut-être minoré, car l’armée ne compte que les personnes qui ont déclaré leur nationalité française. La nationalité française est la deuxième nationalité étrangère la plus représentée dans les rangs de Tsahal, après la nationalité américaine. Les citoyens français ou franco-israéliens engagés dans les forces armées israéliennes représentent entre 1,7% et 3,5% des effectifs totaux

http://www.liberation.fr/checknews/2018/07/19/combien-de-francais-servent-dans-l-armee-israelienne_1661759

Passons sur le cas d’Arrno Klarsfeld, ce réserviste de l’armée israélienne, nommé conseiller du ministre de l’intérieur de l’époque Nicolas Sarkoy, en juillet 2006, en pleine offensive israélienne contre le Liban.

Le cas Arno Klarsefld sur ce lien
https://www.renenaba.com/lettre-ouverte-a-m-nicolas-sarkozy/

Surtout ne pas piper mot de la fourniture de fusils Tavor sous licence israélienne au bataillon Zazov d’Ukraine, un groupe néo nazi, de crainte de relancer le nouvel antisémitisme que les arabes et les musulmans «tête en même temps que le lait de leur mère». Pas plus que des armes à fragmentation livrées par les Israéliens aux troupes saoudiennes dans leur agression contre le Yémen.

Pour aller plus loin sur ce sujet, ce lien: Un vétéran de l’armée israélienne dirige une unité de combat de nuit dans les rues de Kiev

https://www.jta.org/2014/02/28/news-opinion/world/in-kiev-an-israeli-militia-commander-fights-in-the-streets-and-saves-lives

Non Manuel Valls, Philippe Vall, Georges Bensoussan, le nouvel antisémitisme se nourrit du comportement d’«état voyou» de celui que vous présentez comme «l’unique démocratie du Moyen orient», qui est, en fait, un état d’apartheid, pour la composante palestinienne de la population, particulièrement depuis l’adoption de la loi controversée «Israël Etat-Nation du peuple juif».

Agressions imaginaires, plagiat et impunité. Gabriel Farhi, Sylvain Saadoun, Alain Minc, Gilles Berheim, BHL.

Passons sur les agressions imaginaires et autre automutilations du Rabbin Gabriel Farhi (2003), «le Rabbin de la Paix» selon l’expression de Martine Gozlan, la «Marianne de la bonne conscience chronique de la mauvaise conscience», la fausse agression antisémite de la mythomane Marie Léonie Leblanc (RER B-2006) agressée par trois hommes de «type maghrébin»; la fausse agression d’un instituteur de Marseille, Sylvain Saadoun, le 18 novembre 2015, soit cinq jours après les attentats du Bataclan, dans une démarche de victimisation en vue de surfer sur la vague d’émotion populaire judéophile et islamophobe.

Passons sur Gilles Bernheim, Grand Rabbin de Paris, serial plagiaire (2014), sur Alain Minc, lui aussi serial plagiaire, condamné à deux reprises pour son emprunt massif au travail du philosophe Patrick Rodel sur Spinoza, en 1999, puis pour un emprunt de 47 pages au livre de Pascale Froment sur René Bousquet. Passons enfin sur l’inventeur du botulisme, condamné pour diffamation, dont tous les censeurs sont «assimilables à des nazis». En toute impunité.

Pour aller plus loin sur ce sujet
https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-04-26-BHL

Samuel Flatto-Sharon, Cyril Astruc, Gilbert Chikli, Antoine Lassarevitz

Passons enfin sur la kyrielle de vierges effarouchées: Samuel Flatto Sharon, le «Roi des Chiffonniers», le précurseur des arnaqueurs franco israéliens, recyclé dans l’honorabilité en vertu de la «Loi du retour»; passons sur l’escro du siècle, Cyril Astruc, via la taxe sur le carbone, ainsi que sur Gilbert Chikli et son associé Antoine Lassarevitz, grands arnaqueurs devant l’éternel.

Sur Cyril Astruc
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/articles/cyril-astruc-lescroc-du-siecle/27006

Sur Gilbert Chikli
http://www.lepoint.fr/faits-divers/exclusif-l-escroc-gilbert-chikli-futur-repenti-23-04-2018-2212668_2627.php

Passons enfin sur le cas de Tareq Ramadan, cas typique de la même duplicité française.
Nonobstant le fond de l’affaire, et en dépit des vives critiques de l’auteur de ce texte sur le rôle nocif de la confrérie des Frères Musulmans dans la régression du Monde arabe, il n’en demeure pas moins que la curée contre le prédicateur confrérique Tareq Ramadan, «présumé innocent» jusqu’à preuve du contraire, a quelque chose de choquant, particulièrement si elle est mise en corollaire avec la défense frénétique tant du cinéaste prédateur Roman Polansky que du journaliste communautaire Frédéric Haziza (Radio J), voire même de Dominique Strauss Khan.

Une telle défense, opérée par phénomène réflexe, a pu accréditer l’idée d’une solidarité communautaire, «une solidarité judaïque», voire «une solidarité sioniste», selon l’expression de l’extrême droite française, en ce que cette solidarité mécanique prévalant, au mépris de la justice, sur toute autre considération pourrait impulser un comportement préjudiciable à la cause que les tenants de cette ligne sont censés promouvoir. Le communautarisme à tout crin peut se révéler parfois contre-productif.

En dépit de la défense tonitruante de BHL, son parrain, Frédéric Haziza a fait l’objet d’un «Rappel à la Loi» et trappé de la grille de rentrée 2018 de «La Chaine Parlementaire» où il officiait, en même temps qu’ à Radio J. Le communautarisme à tout crin peut se révéler parfois contre-productif .

Ci joint l’«hallucinante défense» de Frédéric Haziza par BHL
http://www.liberation.fr/direct/element/lhallucinante-defense-de-frederic-haziza-par-bernard-henri-levy_73929/

Epilogue Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss Khan, Bernard Henry Lévy

A – Nicolas Sarkozy

Au terme d’une lévitation de cinq ans à la tête d’un pays qu’il a laissé en «champ de ruines», le destructeur de la Libye, le donneur de leçons à l’Afrique «pas encore entrée dans l’histoire», -désavoué par deux fois par le peuple français, en 2012 contre son rival socialiste François Hollande, en 2016 contre son ancien premier ministre François Fillon, lors des primaires présidentielles de la droite française-, a été rattrapé par la justice de son pays, dans une sorte de vengeance posthume de son bienfaiteur «Avec les compliments du guide».

A propos de Nicolas Sarkozy, un champ de ruines
https://www.renenaba.com/nicolas-sarkozy-un-champ-de-ruines/

B- Dominique Strauss Khan

Celui qui se levait tous les jours en se posant la question de savoir ce qu’il pouvait faire pour la «grandeur d’Israël», et non de la France, dont il était un membre de sa représentation nationale; celui que son épouse avait programmé pour être «le premier président juif de la République française», en une revanche du déshonneur infligé du fait de sa judéité au capitaine Alfred Dreyfus, qui a foudroyé d’un trait son collègue du Parti Socialiste Pascal Boniface pour s’être posé la question de savoir «Est il permis de critiquer Israël?», cet homme qui représente un rare cas de suicide politique au retentissement international, dont le naufrage a entrainé dans sa chute la cohorte de ses courtisans zélés, cet homme là vit sa retraite politique forcée, en convalescence auprès de sa compagne marocaine qu’elle bichonne de tajines et couscous royal, la nourriture de la terre de sa naissance qu’il n’aurait jamais dû oublier, en guise de gratitude de son hospitalité.

A propos de Dominique Strauss Khan: La déliquescence du socialisme, non sa quintessence.
https://www.renenaba.com/dominique-strauss-kahn-la-deliquescence-et-non-la-quintessence-du-socialisme-1/
https://www.renenaba.com/dominique-strauss-kahn-la-deliquescence-et-non-la-quintessence-du-socialisme-2/

C- Bernard Henry Lévy: Homme de son temps ou homme de l’OTAN?

L’enthousiasme à l’égard des fulgurances du jeune «nouveau philosophe» n’est plus ce qu’elle était, érodée par trop de plagiats, d’approximations, de mystifications. Le compte à rebours du septuagénaire flamboyant philosophe du botulisme, a commencé. Sur la pente déclinante de sa vie, ce plagiaire impénitent, falsificateur indécent, son œuvre, miroir des vanités intellectuelles de son temps, se dissipera.

En son for intérieur sa fin de parcours est déjà actée, contrecoup de ses turpitudes. Un dégagement inéluctable, sans doute, par un «nouveau philosophe», à son image, empressé de notoriété.
A n’en pas douter, le chef de file de l’offensive médiatique israélienne sur le théâtre européen subira de plein fouet la loi d’airain de la presse, la règle des 3 L (Lécher, Lâcher, Lyncher), dont son oraison funèbre en pâtira inexorablement. A ce stade de sa vie, plein de vitalité et de ressort, il en est encore au premier échelon. Sa descente aux enfers interviendra immanquablement dans une sorte de mouvement libératoire d’une trop grande révérence envers un bouffon.

Pour compléter le portrait de ce «chevalier du vide» l’analyse décapante de Jean Baptiste Botul, qui reprend par dérision le pseudonyme du journaliste du «Canard Enchainé» Frédéric Pagès auteur du canular sur le botulisme, le piège dans lequel tomba BHL: «Les preuves de l’inexistence de Bernard-Henri Lévy»:
«Tout chez toi est imaginaire (…) Ton existence morale, chevalier du vide, révèle l’inexistence sous l’armure des croisés de notre génération blanche. Et cette inexistence est inscrite en tes initiales, BHL. Tu n’as même pas de nom à toi, rien qu’un sigle, comme RATP ou SNCF».
Le texte complet de cet article qui s’apparente à une entreprise de démolition en règle est sur ce lien du site «les herbes entre les pavés» http://lherbentrelespaves.fr/index.php?post/2013/04/11/Les-preuves-de-l-inexistence-de-Bernard-Henri-Levy

L’identitarisme est la maladie du XXIe siècle», fruit de «L’alliance du républicanisme néo conservateur et du catholicisme traditionaliste pour la défense d’une Europe blanche et chrétienne», diagnostiquera à juste titre l’académicienne Danielle Sallenave. Et dans le cas particulier de la France du «Syndrome additionnel de Vichy». Une souillure indélébile.

https://www.renenaba.com/bhl-l-homme-des-ides-de-mars/

Cf à ce propos: https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/06/23/daniele-sallenave-l-identitarisme-est-la-maladie-du-xxie-siecle_5319970_3232.html

Son dernier ouvrage paru «L’Eglantine et le Muguet (Gallimard, 544 pages, 22,50 euros)»

Sur la nébuleuse BHL: Les nouveaux néo cons, une imposture française
https://www.madaniya.info/2017/04/18/nouveaux-neocons-une-imposture-francaise/

Pour aller plus loin sur ce thème de l’instrumentalisation de l’antisémitisme en France, ces deux liens:
https://www.madaniya.info/2017/04/07/de-l-accusation-d-antisemitisme-comme-arme-de-neutralisation-de-toute-critique-a-l-egard-d-israel/

A propos du mot d’ordre «Ne pas transposer le conflit israélo palestinien en France
https://www.renenaba.com/ne-exporter-conflit-israelo-palestinien-france/

René Naba

Journaliste-écrivain, ancien responsable du Monde arabo musulman au service diplomatique de l'AFP, puis conseiller du directeur général de RMC Moyen-Orient, responsable de l'information, membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme et de l'Association d'amitié euro-arabe. Auteur de "L'Arabie saoudite, un royaume des ténèbres" (Golias), "Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l'imaginaire français" (Harmattan), "Hariri, de père en fils, hommes d'affaires, premiers ministres (Harmattan), "Les révolutions arabes et la malédiction de Camp David" (Bachari), "Média et Démocratie, la captation de l'imaginaire un enjeu du XXIme siècle (Golias). Depuis 2013, il est membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme (SIHR), dont le siège est à Genève et de l'Association d'amitié euro-arabe. Depuis 2014, il est consultant à l'Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l'Homme (IIPJDH) dont le siège est à Genève. Editorialiste Radio Galère 88.4 FM Marseille Emissions Harragas, tous les jeudis 16-16H30, émission briseuse de tabous. Depuis le 1er septembre 2014, il est Directeur du site Madaniya.

Tous les articles de René Naba

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