Le lobby pro saoudien aux Etats-Unis 2/2

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Les Trois coups de semonce américains à la dynastie wahhabite

Depuis la guerre anti soviétique d’Afghanistan (1979-1989), qu’ils ont mené conjointement en y impliquant les «arabes afghans» enrôlés dans la légion islamique d’Al Qaida, que la presse occidentale désignait du vocable flatteur de «combattants de la liberté» avant de les stigmatiser du vocable infamant de «terroristes islamistes», les relations américano saoudiennes ont évolué en
dents de scie, en dépit d’une apparente solidarité de façade.

En dépit d’un important lobbying saoudien, les tirs de semonce sans sommation, sont fréquents:

Le 1er coup de semonce: l’épée de Damoclès de la partition du Royaume

Quand le Pentagone re dessine le Monde : «les Lieux saints de l’Islam» sous supervision d’un «super vatican musulman».

Sur fond d’un climat chahuté, exacerbé par une vague sans précédente d’islamophobie occidentale, le parrain américain des Saoudiens est entré subrepticement en scène pour donner un magistral coup de poing sur la table, qui y a retenti comme un assourdissant coup de semonce.

Cauchemar de la dynastie wahhabite, la menace de partition de l’Arabie saoudite a été, une nouvelle fois, brandie en pleine guerre contre le terrorisme, d’une manière publique, cette fois, par un ponte de l’armée américaine qui a préconisé carrément de soustraire les lieux saints de l’Islam à l’autorité saoudienne pour en confier la gestion à un conseil international, en faisant ainsi «une sorte de SUPER VATICAN MUSULMAN»

De quoi saper définitivement le fondement du leadership wahhabite sur la sphère musulmane

Ci joint l’intégralité de l’analyse du capitaine Ralph Peters dans la revue militaire américaine, AFJ (Armed Forces Journal), Juin 2006:

«La cause principale de la large stagnation du monde musulman réside dans le traitement réservé à la Mecque et à Médine considérés comme leur fief par la famille royale saoudienne. Les lieux saints de l’Islam soumis au contrôle de la police d’Etat de la part d’un des plus bigots et oppressifs régimes au monde ont permis aux Saoud, de projeter leur croyance wahhabite à la fois intolérante et disciplinée au-delà de leurs frontières. […]

«Imaginez comme le monde musulman se sentirait mieux si la Mecque et Médine étaient dirigés par un Conseil représentatif tournant issu des principales écoles et mouvements de l’Islam dans le monde au sein d’un Etat sacré islamique -une sorte de super Vatican musulman -où l’avenir de la foi serait débattu au lieu d’être arbitrairement fixé», tance Ralph Peters dans des propos lourds de conséquences, préconisant de lever le tabou de la sacro-sainte frontière inamovible.

«Nous parlons de difformités énormes faites par les hommes qui n’arrêteront pas de générer la haine et la violence tant qu’elles n’auront pas été corrigées», ajoute-t-il en proposant la création «sur la côte Ouest, d’un «Etat sacré islamique», avec détachement de la province de Hassa, sur la côte du golfe arabo persique, dont la population est majoritairement chiite pour l’intégrer à un «Etat chiite arabe», vestige d’un Irak littéralement explosé».

Sans ambages, par le biais d’une publication des forces armées américaines, l’Amérique disait vertement son fait à son poulain et plaidait pour une remise en cause des accords Sykes-Picot (1916), portant partage des zones d’influence entre les anciennes puissances coloniales, la Grande Bretagne et la France au lendemain de la 1er guerre mondiale, à l’occasion du dépeçage de l’Empire ottoman.

La mise en œuvre de ce plan aurait signé l’arrêt de mort du royaume en ce qu’il constituait son dépeçage au bénéfice de ses rivaux régionaux: L’Etat chiite arabe se substituerait ainsi à l’Arabie saoudite en tant que le chef de file pétrolier du Monde arabe avec de considérables réserves pétrolières et gazières.

Outre le triangle énergétique (Dammam-Dhahran-Al-Khobar), il engloberait la production off-shore de la région de Hassa ainsi que la région de Bassora (Irak) et les provinces arabes iraniennes, détachées de Téhéran, riches en hydrocarbures jouxtant le Chatt el-Arab (Arabes chiites du Khouzistan et Arabes sunnites du Bouchir). De plus, Riyad perdrait ses provinces du Sud (Jizrane, Najran et l’Assir) au profit du Yémen, territoires acquis en 1934 lors du Traité de Taëf, et qui ont conservé leur identité la yéménite.

Enfin, la Jordanie aurait bénéficié d’une façade maritime. Bonus au Royaume au titre de sa loyauté absolue et inconditionnelle à l’Amérique. Revanche posthume des Hachémites, délogés de La Mecque par leurs rivaux wahhabites avec l’aide anglaise.

La docilité de l’Arabie saoudite à l’égard des menées américaines s’explique ainsi pour une large part par la crainte d’une nouvelle partition du Royaume, une menace régulièrement brandie en catimini par Les Etats-Unis et théorisée précisément par la revue militaire américaine, AFJ (Armed Forces Journal), en juin 2006, dont le point capital de ce texte révèle la volonté de réformer l’Islam afin de l’adapter aux principes occidentaux.

Une sorte «d’Islam des Lumières» élaboré au cœur de cet Etat sacré islamique permettant de rayonner sur l’ensemble du monde musulman et de remodeler les esprits afin qu’ils épousent pleinement la philosophie mondialiste.

Un «Islam des lumières» dont le chantre absolu n’est autre que le philo-sioniste bien connu Bernard Henry Lévy, le parrain des oppositions libyenne et syrienne dans la destruction de leur propre pays. Dans cette perspective, l’avènement d’un «Islam des Lumières» pourra ainsi, enfin, être célébré au sein du camp occidental par la mise en œuvre du pernicieux protocole de validation d’un islam domestiqué à l’ordre israélo américain.

2 ème coup de semonce: La Golden Chain List

Quinze ans après le raid du 11 septembre 2001, les Etats Unis visiblement dotés d’une mémoire d’éléphant se sont livrés à une opération oblique de déstabilisation de l’Arabie saoudite, en remettant en circulation la «Golden Chain List», la liste des philanthropes saoudiens du terrorisme islamique afin d’amener le Royaume saoudien à plus de souplesse dans le dossier syrien.

Le mode opératoire est identique, immuable. Il est de notoriété publique que la justice américaine se mobilise à chaque rendez-vous de l’histoire qui sert les intérêts américains. La FIFA, Laurent Fabius de même que Daech et les «philanthropes» saoudiens en ont fait l’amère expérience.

A – FIFA

La justice américaine a ainsi lancé un spectaculaire coup de filet contre les dirigeants de la FIFA, le 27 mai 2015, à quelques heures du congrès de l’organisation et de l’élection de son président. Neuf dirigeants de la FIFA ont été inculpés pour des faits de corruption par un tribunal fédéral à New York.
La date de ce coup de filet n’a pas été choisie au hasard. Les enquêteurs ont attendu que les personnes concernées soient réunies à Zurich à l’occasion de leur congrès annuel pour les arrêter et les extrader dans une même opération.

B- Laurent Fabius

Il en a été de même pour Laurent Fabius carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de «bad cop» tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabius, Thomas, -sur des faits intervenus en 2013, mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige. En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, ils lui montraient par là-même le chemin de la sortie.

C – Daech et les armes chimiques

Ibidem pour Daech qui a eu droit à son retour de bâton, le 12 Février 2016, jour de la double rencontre de Munich entre Sergueï Lavrof (Russie) et John Kerry (États-Unis) pour la relance des pourparlers de paix sur la Syrie, et de la rencontre de Bruxelles entre les membres de la «coalition internationale contre le terrorisme», -en présence de la Turquie et de l’Arabie saoudite. Washington a laissé fuiter ce jour là, via le directeur de la CIA, John Brennan en personne, le fait que Daech disposait de la capacité de produire et d’utiliser des armes chimiques en Syrie.

Cette fuite nullement fortuite paraissait destinée à peser sur les parrains du djihadisme planétaire en vue de les conduire à assouplir leurs positions pour une reprise des pourparlers sur la Syrie alors que les forces gouvernementales syriennes se lançaient à la conquête d’Alep (Nord de la Syrie) pour boucler la frontière syro-turque.

http://www.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/17679-daech-islamique-utilise-armes-chimiques-affirme.html

Les «Philanthropes» Saoudiens de la «Golden Chain List»

À deux semaines de la reprise des pourparlers de paix sur la Syrie, à Genève, en 2016, une note de l’administration américaine transmettait à la Banque du Liban une liste de 17 comptes suspects, réclamant le relevé bancaire des titulaires de ces comptes en recommandant à la Banque centrale libanaise de faire preuve de «prudence et de précaution de la part des établissements bancaires du Liban dans leur rapport avec cette clientèle», indique le quotidien libanais Al Akhbar».

Voir à ce propos:
http://www.al-akhbar.com/node/250963

Luxe de perfidie, cette liste des dix-sept personnes a été remise à Beyrouth, le 5 janvier 2016, à la Banque Centrale du Liban, non à la Banque Centrale saoudienne à Ryad.

Cf sur ce lien, la résurrection de la Golden chain List
https://www.madaniya.info/2016/03/01/LA-RESURRECTION-DE-LA-GOLDEN-LIST-QUINZE-ANS-APRES/

Pourtant pour s’épargner les foudres américaines et écarter les soupçons sur son possible rôle de parrain financier du terrorisme islamiste, l’Arabie saoudite avait mis en faillite la firme Ben Laden, le conglomérat de la famille du fondateur d’Al Qaida, en lui imputant la responsabilité d’une chute de grue à La Mecque. De concert avec son allié du Qatar, le Royaume a en outre obtenu de Jabhat An Nosra de Syrie, la filiale syrienne d’Al Qaida, de renoncer à sa franchise et de se doter d’un nouveau nom dans une opération classique de blanchissement sur le modèle opéré en France tant par Elf Aquitaine désormais Total, ou encore le parti gaulliste, passé du RPR, à l’UMP aux «Les Républicains» (LR), au gré des scandales politico financiers qui ont émaillé la vie politique française.

Mais le souffle du boulet est passé si près des têtes dirigeantes saoudiennes que le clan wahhabite a mis en route un lobby pro saoudien aux Etats-Unis sur le modèle de son exemple israélien AIPAC, avec pour nom SAPRAC (comité des relations saoudo-américaines). SAPRAC a passé contrat avec plusieurs agences de communications et de relations publiques en vue de conjurer le sort, d’améliorer l’image de l’Arabie saoudite aux États-Unis et de faire pièce à la timide détente amorcée entre les États-Unis et l’Iran, depuis la conclusion de l’accord sur le nucléaire iranien le 14 juillet 2015, sous la présidence de Barack Obama.

L’Arabie Saoudite avait eu recours à ce procédé, en 2001, sous l’impulsion du Prince Bandar Ben Sultan, l’ancien chef du djihadisme planétaire pro-saoudien, pour amortir le choc de l’implication de quinze de ses nationaux dans le raid du 11 septembre 2001. En 2001, l’opération charme des saoudiens avait réussi en ce que le feu américain s’est détourné sur l’Irak et par effet de boule à la création de Daech. L’homme qui dirige ce lobby saoudien n’est autre, paradoxalement, que Salmane Al Ansari, un des plus fervents partisans de la collaboration du royaume avec Daech. Comprenne qui voudra. Comprenne qui pourra.

3ème coup de semonce: La ponction américaine ou la neutralisation de la LOI JASTA

La Loi JASTA, adoptée en septembre 2016 par le Congrès américain, lors de la phase terminale de la mandature de Barack Obama, autorise les ayants droits américains à poursuivre le Royaume saoudite pour sa responsabilité implicite dans les raids talibans contre les symboles de l’hyperpuissance américaine, le 11 septembre 2001.

Au total, le préjudice américain est estimé à près de trois trillions de dollars (trois mille milliards de dollars). La Mairie de New York, réclame à elle seule un dédommagement de 95 milliards de dollars en compensation de la destruction des tours du World Trade Center, des destructions annexes et les pertes humaines des services publics (pompiers, policiers).

Empêtrée en Syrie et au Yémen, en proie à une vive agitation intérieure, le Roi Salmane visait, en contrepartie de l’accueil triomphal réservé à l’artisan du Muslim Ban, à avaliser par l’administration américaine les mutations successorales intervenues au sein de la dynastie wahhabite, notamment l’intronisation de son fils, Mohamad Ben Salmane, comme prince héritier au mépris de la loi de primogéniture qui régit la dévolution du pouvoir au sein de la dynastie wahhabite.

Un «deal win win», selon les concepteurs de cette transaction, le propre fils du Roi, Mohamad Ben Salmane et la garde rapprochée de Donald Trump. Un deal assorti d’un important contrat militaire de l’ordre de 300 milliards de dollars sur dix ans, destiné à renforcer les capacités balistiques et navales du royaume saoudien face à l’Iran, tout en «préservant la supériorité militaire israélienne dans la zone» selon un membre de l’administration américaine.

Ce contrat, dont la première tranche de 100 milliards de dollars a été finalisée à l’occasion de la visite officielle du président américain à Ryad devrait permettre de maintenir un considérable bassin d’emploi au complexe militaro industriel américain.

La transaction militaire de l’ordre de 300 milliards de dollars représentait en fait 10 pour cent de la somme globale, à titre de dédommagement provisoire des citoyens américains du fait du raid du 11 septembre.

L’objectif sous-jacent de ce «contrat du siècle» a été de neutraliser les effets de la Loi JASTA. Hasard ou coïncidence? La transaction a entrainé une mise en veilleuse de ce contentieux, à tout le moins le long de la mandature de Donald Trump. Un «deal win win», comme ils se le disent.

La guerre de Syrie, une guerre de substitution à l’Iran

La guerre d’Iran, une guerre de compensation à l’échec du camp atlantiste en Syrie

Au-delà du verbiage sur la démocratisation du Monde arabe, l’objectif initial de la guerre de Syrie (2011-2019) était de mener une «guerre de substitution» à l’Iran en vue de briser le maillon intermédiaire de l’axe de la contestation à l’hégémonie israélo-américaine dans la zone: la Syrie, qui est par ailleurs verrou du ravitaillement stratégique du Hezbollah libanais dans sa confrontation avec l’Etat hébreu au sud Liban, de surcroît ultime pays arabe du champ de bataille avec le Liban en état de belligérance avec Israël. Un objectif éminemment israélien auquel l’Arabie saoudite a souscrit sans sourciller

Huit ans plus tard et 70 milliards de dollars injectés sur le champ de bataille pour la réalisation de cet objectif, à l’arrière-plan du déferlement de près de 200.000 djihadistes accourus des quatre coins de la planète shootés au captagon, la guerre de Syrie a débouché sur l’implantation de la première base navale de la Chine sur le littoral syrien depuis la nuit des temps, d’une base aérienne russe à Hemeymine, dans le centre de la Syrie, en superposition à la base navale de Tartous et la double implantation de l’Iran et du Hezbollah en Syrie notamment à proximité du Golan, élargissant ainsi considérablement les lignes de confrontation israélo-arabes du sud Liban à la frontière syro-jordanienne, pour la première fois depuis la guerre d’octobre 1973.

Avec des dommages collatéraux supplémentaires pour le pacte atlantique: l’annexion de la presqu’île de Crimée par la Russie et le rapprochement de la Turquie, unique pays musulman membre de l’OTAN, avec les rivaux des occidentaux dans la zone, la Russie certes mais aussi et surtout l’Iran.

Situé à l’exact opposé des buts de guerre initiaux du conflit de Syrie ce résultat laisse pantois. Il a conduit les Israéliens, aiguillon de la stratégie américaine, à opter pour une nouvelle ligne mire: l’Iran, dont l’accession au rang de «puissance du seuil nucléaire» a servi de référence aux pays du tiers monde victimes de l’unilatéralisme israélo-américain.

Comme auparavant pour l’Irak et la Syrie, la dynastie wahhabite, fidèle à sa servilité légendaire à l’égard des Etats Unis, a, là aussi, souscrit à la guerre à outrance contre l’Iran.

Ainsi donc, après avoir instrumentalisé les pétromonarchies dans le combat contre les réformes démocratiques des pays arabes (1950-1960), puis dans la lutte contre le communisme (1970-1980), l’Amérique s’est ainsi appliquée à les enrôler à nouveau dans un combat contre un «triple fléau»:

  • Le terrorisme, qu’elle a largement suscité par son alignement inconditionnel sur Israël et sa longue négation des aspirations légitimes du peuple palestinien;
  • L’intégrisme, qu’elle a elle-même nourri pour faire barrage au nationalisme arabe et au communisme;
  • L’Iran chiite, enfin, quand bien même la menace nucléaire iranienne est postérieure de soixante ans à la spoliation de la Palestine.

A deux reprises au cours du dernier quart de siècle, les pays arabes ont participé à des guerres lointaines par complaisance à l’égard de leur allié américain, parfois au détriment des intérêts à long terme du Monde arabe, s’aliénant même un allié naturel, l’Iran, son voisin millénaire, dans la plus longue guerre conventionnelle de l’époque contemporaine, la guerre Irak-Iran (1979-1989), sans pour autant bénéficier de la considération de leur commanditaire américain.

Via les «Arabes Afghans», lors de la guerre anti soviétique d’Afghanistan (1980-1989), le Royaume a récidivé, œuvrant activement à l’implosion de l’Union Soviétique, alors que ce pays était le principal fournisseurs de huit (8) pays arabes du champ de bataille et leur soutien (Egypte, Syrie, OLP, Irak, Algérie, Libye, Soudan et Somalie), et que ses affidés djihadistes n’ont jamais tiré le moindre coup de feu contre Israël, pactisant, au contraire, avec l’Etat Hébreu, l’usurpateur de la Palestine, dans la destruction de la Syrie;

Mieux, les pétromonarchies passés sans coup férir du protectorat britannique à l’imperium américain, et qui n’ont jamais mené de surcroït une guerre de libération nationale, ont massivement contribué à la destruction des pays arabes, (Libye, Syrie, Yémen, auparavant l’Irak) affaiblissant considérablement le Monde arabe, au bénéfice de ses rivaux régionaux: Israël, la Turquie et l’Iran
Au vu de ce bilan, toute la question est de savoir si l’alliance entre l’extrémisme wahhabite et l’ultra sionisme sera bénéfique pour la zone ou maléfique. Quoi qu’il en soit, au vu des états de service de la dynastie wahhabite, la «laisse d’or» de la servilité lui revient de droit.

Pour le plus grand déshonneur des Arabes et des Musulmans, dont elle est censée être le chef de file au plan spirituel.

Sur le même thème, ci joint pour le lectorat arabophone :
le lobby d’Abou Dhabi aux Etats Unis

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