L'ONU gangrenée par la censure

L'ONU gangrenée par la censure 938 440 René Naba

«Il est dangereux d’être ennemi de l’Amérique, mais il est deux fois plus dangereux d’être son ami». Dicton Arabe

Un ancien haut fonctionnaire de l’ONU préconise le boycottage d’Israël en vue d’infléchir la politique de l’État Hébreu et de favoriser la solution à deux états

Mme Rima Khalaf, ancien haut fonctionnaire de l’ONU, a préconisé le boycottage d’Israël et sa comparution devant la Cour pénale Internationale en vue d’infléchir la politique de l’État Hébreu et favoriser la solution à deux états (Palestine-Israël).

Son appel au boycottage d’Israël fait écho à un appel similaire lancé peu de temps auparavant par la prestigieuse publication américaine «New York Review of Books» dans la foulée de l’accélération de la colonisation israélienne de Jérusalem et de sa périphérie. Paru le 13 octobre 2016, le texte a été signé par 70 personnalités.

Une des personnalités arabes ayant occupé l’un des plus hauts échelons de l’organisation internationale, le poste de Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (ESCWA-CESEA0) avec rang de secrétaire générale adjointe, Rima Khalaf, réputée pour son intégrité et sa compétence, avait auparavant dirigé le fameux «rapport sur le développement économique arabe» pointant les dysfonctionnements du système politique, économique, et culturel arabe.

L’ESCWA-CESEAO compte 18 États arabes. Rima Khalaf est titulaire d’une licence en Sciences Économiques de l’Université américaine de Beyrouth et d’un PH.D en System Science de la Portland State University.

«Il ne saurait y avoir de solution à deux états (Israël-Palestine) ou toute autre solution, sans le démantèlement préalable du système de discrimination raciale régissant la vie politique en Israël, a t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse à Beyrouth, le 17 mars 2017.

Elle a en conséquence recommandé «la comparution d’Israël devant la Cour Pénale Internationale et le soutien au mouvement de boycottage d’Israël», comme moyen de pression en vue d’inciter l’État Hébreu à modifier sa politique.

L’ESCWA-CESEAO s’était appuyé sur les définitions de l’apartheid telles qu’elles apparaissent dans le droit international. Le document met en cause la «stratégie de fragmentation du peuple palestinien», constitué de quatre groupes à savoir les Palestiniens citoyens d’Israël, ceux de Jérusalem-Est; ceux de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, et enfin les réfugiés et exilés hors de Palestine.
L’universitaire palestinienne a démissionné de son poste de directeur exécutif de la Commission Économique et Sociale pour l’Asie occidentale (CESEAO-ESCWA) en signe de protestation contre «les pressions exercées sur elle visant à obtenir le retrait d’un rapport commandé par l’ONU dans lequel elle qualifiait «Israël, d’État raciste». «Je démissionne pour laisser la place à d’autres de faire ce que ma conscience m’interdit de faire», a t-elle conclu.

Le cas du rapport sur «l’injustice dans le Monde arabe et les moyens d’y mettre fin»

www.madaniya.info a pu prendre connaissance des grandes lignes du «Rapport sur l’Injustice dans le monde arabe et les moyens d’y mettre fin» commandé par l’ONU et, paradoxalement, censuré par l’organisation internationale. Le site a souhaité porter à la connaissance de ses lecteurs les grandes lignes de ce rapport.

Le rapport pointe sans concession et à juste titre l’écrasante responsabilité du leadership arabe dans l’affaiblissement du Monde arabe. Il ne constitue pas pour autant un exercice d’autoflagellation, qui fait le délice des traditionnels arabophobes à travers le Monde. Il n’exonère pas pour autant les Occidentaux, fustigeant avec la même sévérité, leur responsabilité dans le désordre qui agite le Monde arabe.

«Le nombre de sanctions infligées par les États-Unis et l’Union Européenne à des pays tiers a surpassé en nombre la totalité des sanctions imposées par la totalité des autres pays et de l’ONU aux pays coupables. (page 186)… La justice pénale internationale: Une justice exclusivement au détriment des faibles, mentionne le rapport (page 181), mettant en relief la politique d’humiliation et de punition menée par les pays occidentaux du temps de leur hégémonie.

Ci joint les principaux passages de ce rapport qui constitue un constat, sans concession, sans appel.

– «Une boule de feu consume le Monde arabe en proie à des guerres civiles et des conflits religieux qui délitent son tissu social, contraignant les états à abdiquer leur souveraineté, sous la pression des puissances étrangères, plaçant la population face à un douloureux dilemme: le choix entre le mauvais et le pire, le choix de l’injustice subi dans son propre pays ou l’injustice dans un pays d’exil. Le choix entre l’humiliation et la mort.

«Le Monde arabe est l’unique zone du Monde où subsiste un fait colonial classique (Palestine), la première zone du XXI me siècle, théâtre d’une occupation officielle étrangère (invasion américaine de l’Irak en 2003).

«Bon nombre de pays arabes ont été forgés par le colonialisme et pâtissent de ce fait d’un défaut de légitimité structurelle. Les pays arabes ne jouissent pas d’une réelle indépendance. Bien au contraire, leur dépendance vis à vis de l’extérieur s’est accentuée.

(NDA: Le rapport fait, semble-t-il, particulièrement allusion aux pétromonarchies du Golfe passées du protectorat britannique à l’imperium américain, sans le moindre délai de latence, dans la foulée de l’Indépendance octroyée par le Royaume Uni aux anciennes principautés de la Cote des Pirates, dans la décennie 1970.

– «Du fait de l’arbitraire, le citoyen arabe ploie sous l’effet de la violence de matérielle et morale. Et du fait d’une économie compradore, la pauvreté s’est accentuée et la richesse des riches s’est amplifiée

– «La répression et la corruption constituent les fondements du pouvoir arabe en ce que la majorité des gouvernements arabes ne tire pas sa légitimité de la volonté populaire, mais d’un appui extérieur; un fait qui les conduit à mener une politique conforme aux intérêts de leurs protecteurs.

– «En dépit des dégâts infligés par les forces étrangères en Palestine et en Irak, les élites dirigeantes du Monde arabe continuent de solliciter leurs interventions, alors qu’il est de notoriété publique que les forces étrangères ne protègent que leurs propres intérêts et ne tranchent une bataille qu’en leur faveur.

«L’injustice est à la base de la destruction du Monde arabe; tant l’injustice subie par sa population que l’injustice infligée par l’élite dirigeante des pays arabes et les forces étrangères qui se sont arrogés la liberté d’abuser de la zone et de sa population et plus récemment par des groupements criminels surgis à la faveur de l’injustice infligée par tant par les États que par les interventions extérieures.

«Si la tolérance a généré la démocratie en Europe, l’entraide a servi de tremplin à l’Afrique pour se dégager de sa servitude, la justice sera le fondement de la prise de conscience dans le Monde arabe, prélude à son développement. La justice est la voie la meilleure pour finir avec la régression, la violence, l’extrémisme, l’occupation et la dictature».
«L’amplification de la violence dans le Monde arabe, de même que la montée en puissance des idéologies éradicatrices et frappant d’apostasie quiconque prône la diversité, parallèlement, à l’accentuation dans le tiers des pays arabes ont été générées par l’injustice dans toutes ses déclinaisons».
– Les guerres d’extermination menées ces cinq dernières années (printemps arabe) ont provoqué la mort de 500.000 civils et de milliers de blessés et de disparus, générant un flux migratoire sans pareil depuis la II me Guerre mondiale (1939-1945). La répression des protestations populaires a entraîné une radicalisation du mouvement et sa militarisation.

LA PALESTINE : une parfaite incarnation de l’injustice subie par son peuple et de l’injustice qui plane sur le fonctionnement de ses éléments constitutifs

-«La Palestine occupée n’a pas été libérée. Les réfugiés palestiniens n’ont pas regagné leurs foyers. D’autres pays arabes sont été occupés et le nombre des réfugiés s’est amplifié.
D’un tel contexte d’injustice subi tant au niveau individuel qu’au niveau des peuples, deux éléments indissociables, le rapport en a analysé les conséquences sur la cause palestinienne «une parfaite incarnation de l’injustice subie par son peuple et de l’injustice qui plane sur le fonctionnement de ses éléments constitutifs», souligne le texte.
-«L’injustice d’origine externe remonte au siècle dernier lorsque le colonialisme a procédé au démembrement de la zone en micro-états, faisant don d’une portion du Monde arabe à des étrangers, qui ont éradiqué sa population et dispersé sa majeure partie. Cette injustice se perpétue de nos jours.

-«Les Palestiniens subissent le joug de l’occupation, leurs droits spoliés y compris leur droit à l’autodétermination et le droit au retour des réfugiés dans leurs foyers. Les épreuves des Palestiniens se doublent du racisme dont font preuve à leur égard les autorités d’occupation qui croient en la suprématie d’un groupe religieux sur un autre, s’autorisant, par ce biais, à s’affranchir de la légalité internationale, en établissant un État fondé sur la discrimination.

-La fin de la non belligérance entre Israël et les pays arabes, via des négociations globales entre les deux parties, objectif latent de la diplomatie atlantiste, revient à placer les pourparlers sous la menace atomique israélienne. Or, paradoxalement, trois puissances nucléaires du Tiers Monde ont accédé à la capacité nucléaire du fait du soutien technologique occidental, mais le camp atlantiste frappe néanmoins d’embargo l’Iran pour entraver son accession au rang de puissance de seuil au prétexte de la lutte contre la prolifération nucléaire.
-En 2015, le Monde arabe a alloué 190 milliards de dollars à ses dépense d’armement, alors que le montant global des dépenses militaires dans le monde s’est élevé à 1,7 trillion de dollars; une somme qui englobe les dépenses des puissances majeures de la planète (Chine, États Unis, Russie, Inde, Pakistan, France, Royaume Uni).

L’Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis figurent parmi les 15 premiers client de l’industrie d’armement dans le Monde. L’Irak a enregistré la plus forte hausse durant la décennie 2005-2015. en 2015, l’Irak a dépensé 13 milliards de dollars en armement, en augmentation de 35 pour cent par rapport à 2014.

-«L’offre de coopération du camp atlantiste en direction du Monde arabe a négligé les spécificités de cette zone sur tous les plans: historique, géographique, culturel, jusqu’à l’identité globale de cette zone, l’identité arabe. (page 180).

«Les réformes de façade ne sont plus de mise. Peu de choix s’offrent désormais aux Arabes. La reconfiguration géopolitique de la zone se fait loin de leurs capitales respectives, au sein plutôt des salles d’état major. L’unique choix qui s’offre désormais aux Arabes est le suivant: Soit qu’ils soient les artisans de leur propre changement, soit qu’ils subissent les lois de l’étranger.

– «Les pays en développement enregistrent une perte annuelle de 100 milliards de dollars, soit 4,4 pour cent de leurs recettes fiscales du fait des manipulations des cours opérées par les Multinationales, souligne le rapport qui déplore «l’instrumentalisation des crimes contre l’humanité» à des fins politiques, de même que la course aux armements.

Quand un rapport sur «l’Injustice» inflige une injustice à ses auteurs

L’ONU paraît gagnée par la gangrène de la censure, fait inédit dans les annales de la diplomatie multilatérale. Temple de la diplomatie ouverte, l’Organisation Internationale a en effet ordonné la censure d’un rapport qu’elle a commandité elle même, sous la double pression d’Israël et de pays arabes non identifiés. Une mesure qui a frappé un haut fonctionnaire occupant l’échelon le plus élevé de la haute fonction publique: Un ressortissant arabe ayant grade de secrétaire
général adjoint.

Retour sur ce hallucinant récit, qui correspond néanmoins à la triste réalité.
Tout commence par une décision de la Commission Économique et Sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) de confier à Rima Khalaf la responsabilité de diriger une étude sur «L’Injustice dans le Monde arabe et les moyens d’y remédier en vue d’emprunter le chemin de la justice».

Une préoccupation nullement surprenante provenant d’une institution préconisant la démocratie multilatérale; un intitulé nullement révolutionnaire d’une instance se drapant dans l’État de Droit. De la routine en somme.
Le groupe de travail avait pourtant consacré deux ans pour ses enquêtes, la recension, la vérification des faits et la rédaction du rapport ; Constitué d’une équipe de chercheurs de haut niveau, il a fonctionné «en concertation avec le commanditaire à toutes les étapes de la recherche, tant au niveau de sa préparation, de sa structuration que de son édition». ses enquêtes, la recension, la vérification des faits et la rédaction du rapport; De surcroît, le rapport avait une valeur purement consultative, nullement contraignant.

En dépit de toutes ces précautions, le rapport finalisé n’a pas eu l’heur de plaire à ses commanditaires. Patatras, coup de théâtre, la CESAO s’est opposée in extremis à sa publication.
La censure résulterait des pressions exercées sur cette organisation par Israël et des pays arabes non identifiés, vraisemblablement le Qatar, selon des indications fournies par plusieurs hauts fonctionnaires de l’ONU.

Pour Israël, le fait que le rapport contienne un chapitre particulièrement critique concernant la Palestine a conduit l’État Hébreu à faire pression pour empêcher sa publication. Pour les États arabes, la présence au sein du groupe de travail d’une équipe dirigeante honnie des pétromonarchies a conduit les États du Golfe à réclamer à leur tour la censure du rapport, selon des informations recueillies auprès du groupe de travail.

L’équipe dirigeante dans le viseur des pétromonarchies était constituée des trois personnalités suivantes représentatives des principaux courants idéologiques du Monde arabe: Raghid El Solh, universitaire libanais, Professeur à l’Université d’Oxford (Royaume Uni), de tendance nationaliste arabe, décédé le 2 février 2017 des suites d’un AVC (accident cardio-vasculaire), Mohammad Marzouki, ancien ministre tunisien, membre du parti An Nahda, qui avait démissionné de son poste en signe de protestation contre la politique menée par le gouvernement post dictature, ainsi que M. Haytham Manna, Président de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme (SIHR), figure de proue de l’opposition démocratique syrienne, et à ce titre ostracisé par la France.

MM. MM. Marzouki et Manna sont particulièrement dans le viseur du Qatar en ce que le tunisien a abandonné à son triste sort l’attelage Rached Ghanouchi-Mouncef Marzouki et le syrien jouit d’un prestige infiniment supérieur au poulain du Qatar, le premier chef nominal de l’opposition off shore Bourhane Ghalioune. Selon ces mêmes informations, c’est le Qatar qui aurait sonné l’halali et mobilisé le syndicat des pétromonarchies du Golfe.

Abus de pouvoir ? Schizothymie latente des décideurs ? Quoi qu’il en soit le fait est qu’Israël, qui se gargarise, ainsi que ses laudateurs occidentaux, du fait qu’il est «l’unique démocratie du Moyen orient», est coutumier du fait. En tandem avec le Qatar, il a réussi à museler une ONG phare qui se proposait, tout à la fois, de pourchasser les criminels de guerre israéliens à Gaza et les conditions de travail des travailleurs immigrés au Qatar sur les chantiers du Mundial 2022.

Le nouveau président ultra conservateur américain Donald Trump, volant au secours de ses alliés régionaux, a menacé, lui, de couper les vivres à l’organisation internationale et à ses organisations régionales.

Pour aller plus loin sur ce thème

Instrument obsolète, l’ONU sert tout au plus d’instrument d’intimidation, de punition et d’humiliation. Son instrumentalisation par les grandes puissances pour les besoins de leur politique explique une part de son discrédit.

Si la censure est de rigueur en France pour toute pensée dissidente à l’égard du conflit de Syrie (2011-2017), il en a été de même pour les États-Unis en ce qui concerne l’invasion américaine de l’Irak (2003). Pareille déconvenue avait frappé Carla Ponte, la procureure du Tribunal Pénal International pour avoir émis des doutes sur les responsabilités dans l’usage des armes chimiques en Syrie, pointant du doigt les groupements relevant de la nébuleuse du terrorisme islamique.

Rima Khalaf, le pilote principal du rapport

Le parcours de son signataire illustre à lui seul la complexité du fait palestinien dans les pays arabes: D’origine palestinienne, de nationalité jordanienne, native du Koweït Rima Khalaf est l’une des personnalités arabes ayant occupé l’un des plus hauts échelons de l’organisation internationale: le poste de Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), avec rang de Secrétaire générale adjointe.

Chargée de plusieurs missions difficiles pour le compte de l’ONU, ce rapport, quintessence de son travail de recherche, se proposait d’être le cadeau d’adieu de ce haut fonctionnaire international, en fin de mission auprès de l’ONU en vue de restaurer une part de sa crédibilité, écorné par des abus répétés.

De 2000 à 2006, elle a lancé des projets pionniers pour la promotion de la bonne gouvernance, des droits de l’homme et du développement humain dans les États arabes, ce qui lui a valu des distinctions internationales.
Auparavant, Mme Khalaf a occupé de nombreux postes ministériels dans son pays d’adoption, notamment celui de Ministre de l’industrie et du commerce (1993-1995), de Ministre de la planification (1995-1998) et de Vice-Premier Ministre (1996-2000) où, en sa qualité de Chef de l’équipe économique ministérielle, elle a dirigé le train des réformes et modernisé l’économie nationale tout en assurant la mise en œuvre d’une série de mesures sociales axées sur le renforcement des capacités humaines, la réduction de la pauvreté et le renforcement des filets de sécurité sociale.

Mme Khalaf a régulièrement contribué à des forums régionaux et internationaux en rapport avec la politique ayant trait à la gouvernance mondiale et à l’état du développement dans le monde arabe. Elle a participé à la haute Commission pour la modernisation du groupe de gouvernance de la Banque mondiale (2008-2009).

Une contribution de 31 intellectuels arabes, homme, femmes des divers pays arabes

Le rapport censuré est le fruit d’un travail collectif de 31 intellectuels arabes, hommes et femmes, des divers pays arabes du Machreq et du Maghreb.
Parmi les contributeurs figurent des intellectuels arabes de premier plan représentant les grands courants politiques arabes, des nationalistes arabes aux personnalités de sensibilité islamiste. Un choix délibéré destiné à éviter l’accusation de sectarisme, regroupant les personnalités suivantes: Raghid Al Solh (Liban), professeur à l’Université d’Oxford (Royaume Uni), Clovis Maksoud (Liban), Ambassadeur de la Ligue Arabe auprès des Nations Unies et fondateur de l’Université du Tiers Monde (New York City), Kamal Khalaf Al Tawil, (Palestine), contributeur du site en ligne Ar Rai al Yom, Nassif Hitti, ambassadeur de la Ligue arabe à Paris, Haytham Manna, précité, Tamim al Barghouty, poète palestinien de renommée panarabe, Fehmi Houeidy, journaliste égyptien de sensibilité confrérique, de même que le tunisien Mohamad Marzouki.

La Palestine : la traditionnelle pierre d’achoppement de la diplomatie internationale

D’un tel contexte d’injustice, subi tant au niveau individuel qu’au niveau des peuples, deux éléments indissociables, le rapport en a analysé les conséquences sur la cause palestinienne «une parfaite incarnation de l’injustice subie par son peuple et de l’injustice qui plane sur le fonctionnement de ses éléments constitutifs», poursuit le texte
Difficile pour l’ONU de cautionner un tel constat. Indigné par cet acte de censure, le groupe de travail a décidé de publier ce rapport, passant outre à l’interdiction de l’ONU.

Cent ans après la proclamation de la Promesse Balfour fondant un «Foyer National Juif en Palestine», la Palestine continue de hanter la conscience occidentale et de tétaniser Israël, «le principal bénéficiaire d’une compensation sur les biens d’autrui de l’époque contemporaine, une perversion triangulaire», selon l’expression du psychiatre libano-canadien Richard Karim Jbeily.

Version originale

Version anglaise

René Naba

Journaliste-écrivain, ancien responsable du Monde arabo musulman au service diplomatique de l'AFP, puis conseiller du directeur général de RMC Moyen-Orient, responsable de l'information, membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme et de l'Association d'amitié euro-arabe. Auteur de "L'Arabie saoudite, un royaume des ténèbres" (Golias), "Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l'imaginaire français" (Harmattan), "Hariri, de père en fils, hommes d'affaires, premiers ministres (Harmattan), "Les révolutions arabes et la malédiction de Camp David" (Bachari), "Média et Démocratie, la captation de l'imaginaire un enjeu du XXIme siècle (Golias). Depuis 2013, il est membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme (SIHR), dont le siège est à Genève et de l'Association d'amitié euro-arabe. Depuis 2014, il est consultant à l'Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l'Homme (IIPJDH) dont le siège est à Genève. Editorialiste Radio Galère 88.4 FM Marseille Emissions Harragas, tous les jeudis 16-16H30, émission briseuse de tabous. Depuis le 1er septembre 2014, il est Directeur du site Madaniya.

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