Les nouveaux néocons : une imposture française ?

Les nouveaux néocons : une imposture française ? 938 440 La Rédaction

Par Tigrane Yegavian

On croyait les pompiers pyromanes de Saint-Germain-des-Prés carbonisés par la funeste aventure de leurs mentors américains en Afghanistan et en Irak. Après avoir tenté de propager «leur révolution droit-de-l’hommiste» en Géorgie et en Ukraine et allumé la mèche de l’incendie libyen, les voici de retour. Tous aux abris !

1- La firme BHL et ses grenouillages médiatiques : revue de détails

SOS Racisme, Licra, Urgence Darfour, Urgence Syrie, des acronymes racoleurs pour mieux endormir les masses.

Après avoir cumulé tant de fiascos, la sagesse aurait voulu qu’ils affichent un profil bas. Chassés piteusement de la porte de l’Histoire, ils reviennent par la fenêtre, en route pour de nouvelles aventures interventionnistes, armés de leurs réseaux au sein de l’establishment parisien.

SOS Racisme, Licra, Urgence Darfour, Urgence Syrie… autant d’acronymes racoleurs pour mieux endormir les masses à coup d’indignations sélectives et sur commande. «Ils», ce sont les néoconservateurs français. Des agents d’influence, directeurs de conscience, intellectuels médiatiques qui picorent dans la main de l’inoxydable milliardaire en francs Bernard-Henri Lévy, dit BHL.

Pour aller plus loin sur ce sujet:

Central intelligence Agency 13 Mai 2011 :
France : The Defection of The Leftist Intellectuals :

Nombreux ont été les lanceurs d’alerte à démasquer l’imposture de ces faux humanistes, vrais va-t-en-guerre autoproclamés héritiers d’André Malraux ou de Raymond Aron. On ne compte plus les documentaires et ouvrages dévoilant leur discours charriant le vrai, le vraisemblable et le faux. Ils jouissent d’un accès libre dans les médias parisiens amis et partenaires (Le Point, L’Obs, L’Express, Le Monde, Le JDD, Libération, Arte…). Ce qui ne les empêche pas de disposer de leurs propres relais, comme feu la revue Le Meilleur des mondes et son avatar, La Règle du jeu.

Autant de cénacles néoconservateurs bien-pensants dans lesquels les émules de BHL et de Wolfowitz donnent le ton, dessinent les contours et les limites du Bien et du Mal, n’hésitent pas à jeter l’anathème sur le premier «théoricien du complot» venu. Des professionnels du verbe et de la persuasion devant les caméras qui pianotent allègrement leur rengaine sur les maux de l’humanité.

2- Un grand détournement, des anciens soixante huitards maoistes, trokistes

Anciens soixante-huitards maoïstes, trotskistes, convertis à la fin de la décennie 1960 à la mondialisation heureuse chère à Alain Minc, ces droits-de-l’hommistes, thuriféraires du droit d’Israël à coloniser et réprimer impunément ses indigènes palestiniens, ont compris depuis belle lurette que l’obsessionnel combat contre les fachos et les antisémites de tous bords ne fait plus recette. Aussi assiste-t-on depuis les années 1980 à un habile enfumage, sorte de décloisonnement communautaire en trompe-l’œil destinée à élargir les thèmes et les terrains d’actions. Dans cette galaxie d’ONG (SOS Racisme, Collectif Urgence Darfour, Urgence Syrie, etc.), le procédé est simple :

occuper simultanément et autant que possible le terrain de diverses causes (combat contre la négation des génocides arménien et rwandais, défense des Roms, etc.), coopter des militants extérieurs à leur réseau en l’échange d’une éphémère visibilité.

3- Benjamin Abtan, L’Egam, un SOS Racisme bis pour l’UE

La scène se passe le 21 septembre 2016 dans le grand amphi Émile-Boutmy de Sciences Po Paris, le même où des années durant l’honorable Dominique Strauss-Kahn dispensait son cours aussi magistral que soporifique.

À la tribune, des représentants des associations estudiantines de Sciences Po, Jeunes Écolo, Jeunes Socialistes, Unef, Uni, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, bref le gratin du bobo parisien «progressiste» dans une représentation frisant la caricature. L’ONG European Grassroots Antiracist Movement, ou Egam, chapeaute l’événement. Quoi de plus normal, quand on va à la pêche aux subventions, que de se présenter comme «le» mouvement antiraciste européen par excellence auprès des fonctionnaires de Bruxelles….

Pour cette conférence sur la Turquie, Benjamin Abtan, maître de cérémonie, et ses amis ont réuni un casting de choix. Le très atlantiste Bernard Kouchner y cohabite avec des responsables politiques et militants associatifs kurdes de Turquie, mais aussi des militants de la société civile (Arméniens, kurdes gauchisants…) d’Istanbul, des représentants de la communauté arménienne de France, invités à témoigner chacun à tour de rôle sur la scène. Tous dénoncent la violente répression en cours en Turquie et la situation déplorable des minorités. Pas de débat, peu de questions, mais une rivalité dans l’art oratoire de la dénonciation. La mine grave, Benjamin Abtan semble bien rodé à l’exercice.

La lecture de sa fiche sur le site de La Règle du jeu et du réseau Linkedin nous apprend qu’après avoir été élu à la tête de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) de 2005 à 2007 et un court passage dans le conseil en affaires, cet ancien cadre de l’ONG SOS Racisme, proche de Dominique Sopo, a été conseiller des droits de l’homme de Bernard Kouchner lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères.

Nulle mention, par contre, de son passage dans le cabinet de l’ex-garde des Sceaux Christine Taubira. Si ce n’est qu’il est coauteur, en 2007, d’un ouvrage sur le génocide tutsi (Rwanda. Pour un dialogue des mémoires(1)) et s’affiche en défenseur engagé des droits de l’homme, pourfendeur de tous les négationnismes.

Outre l’Egam, qu’il dirige depuis sa création en 2010, Benjamin Abtan a habilement fondé dans la foulée du décès d’Elie Wiesel le «réseau Elie Wiesel», qui se présente comme le «réseau européen de parlementaires pour la prévention des génocides des crimes de masse et contre le négationnisme». À la tête de cet organisme droit de l’homiste, il s’engage, notamment, dans «la défense des Roms, ou encore pour la reconnaissance du génocide arménien»(2). Encore une astuce que d’emprunter le nom de ce rescapé des camps de la mort, hâtivement qualifié de «conscience du xxe siècle», oubliant par là qu’il était également un actif soutien des colons israéliens extrémistes au soir de sa vie.

4- Les «commémorations tours»

Au milieu des années 2000, l’UEJF et SOS Racisme ont initié une nouvelle formule : les «commémorations tours». Le Rwanda d’abord, la Turquie ensuite. Le message est simple et efficace : «pour la solidarité des naufragés contre la concurrence des mémoires», ce nouveau visage du racisme et de l’antisémitisme, comme le martèlent à l’envi Abtan et ses petits camarades de SOS Racisme.

À peine créée, l’Egam a fait du voyage à Istanbul le 24 avril, date de commémoration du génocide des Arméniens de 1915, une sorte de rituel. Sont du voyage des délégations mixtes comprenant des membres de l’Egam et des associations arméniennes de France cooptées (Collectif Van, UGAB).

Si d’aucuns saluent leur courage d’aller crier le mot «génocide» dans la gueule du loup, d’autres s’irritent du militantisme lucratif de ce réseau en apparence trans européen.

C’est notamment le cas d’Araz K., journaliste arménien de Turquie, pour qui les gesticulations d’Abtan dans les rues d’Istanbul ne se font que face à une caméra. «Benjamin fait des pieds et des mains pour pouvoir être le plus proche des caméras. Chaque 24 avril il répète la même scène ; le reste de l’année, on n’entend généralement pas parler de lui», tance-t-il. Il faut bien avoir de quoi justifier les demandes de subventions !

Fin 2014, l’Egam serait parvenue à décrocher une enveloppe du Conseil régional d’Île-de-France de 60.000 euros sur un budget de 121.000 euros, dont 28.000 euros en frais de personnel et 8.400 euros en frais de gestion rien que pour le déplacement d’une délégation à Istanbul pour le centenaire du génocide des Arméniens (3). Juste avant que le Conseil régional passe à droite, en octobre 2015, ils ont attribué à l’Egam 30 000 euros pour le 101e anniversaire du génocide arménien (4). Militant à temps plein, Benjamin Abtan semble être aussi passé dans l’art de maquiller son salaire aux frais des contribuables.

5- Bernard Schalscha et sa microscopique structure «Association France-Syrie Démocratie»

Dans sa stratégie de captation de ressources (matérielles et symboliques), le patron de l’Egam peut compter aussi sur la synergie mise en place avec des structures amies issues de la même mouvance :

SOS Racisme, Licra, Femen, Ni putes ni soumises, UEFJ, Confédération étudiante, Collectif Urgence Darfour…une structure millefeuilles sur laquelle viennent se greffer d’autres organisations chaque fois qu’on a besoin de leur caution symbolique.

Collectif Urgence Darfour, Ibuka, Collectif Van font partie d’un même réseau, et c’est souvent les mêmes personnes qui animent les dynamiques communes. Parmi elles, citons Bernard Schalscha, secrétaire général de l’association France Syrie démocratie (5), structure confidentielle créée de toutes pièces sur le modèle de Collectif Urgence Darfour et membre du comité de rédaction de La Règle du jeu, où il s’exprime notamment sur les questions liées aux droits de l’homme.

Soixante-huitard, «laïcard», obsédé par l’islamisme, son allure faussement négligée contraste avec les chemises impeccablement repassées de son mentor millionnaire. Toujours est-il que cet homme qui parle à l’oreille de BHL parraine le conseil des ex-musulmans, ce groupe d’«athées» fondé en 2013 (6) par le transfuge palestinien Waleed al-Husseini, auteur d’un pamphlet contre l’Autorité palestinienne (7). Du pain bénit pour les militants islamophobes de tout poil, à commencer par la sulfureuse Caroline Fourest…(8).

Quand Schalscha est quelque part, son ami de toujours Jacky Mamou n’est jamais bien loin. Cet ancien trotskiste soixante-huitard French doctor en son temps, président de Médecins du Monde de 1996 à 2000, actuellement à la tête du Collectif Urgence Darfour, a le pedigree du parfait néoconservateur assumé, notamment de par sa proximité avec le Cercle de l’Oratoire (9).

Créé au lendemain des attaques du 11 septembre 2011, ce cercle néoconservateur informel d’amis se réunissant pour échanger leurs opinions sur les sujets d’actualité rassemble une palette d’écrivains chercheurs et journalistes atlantistes sous la houlette de l’ancien trotskiste et journaliste franco-israélien Michel Taubmann.

Citons, parmi ses membres, Bernard Kouchner, André Glucksmann (mort en novembre 2015) et son essayiste de fils Raphaël, le philosophe Pascal Bruckner, le consultant et ex-porte-parole de la milice des Forces libanaises en France Antoine Basbous, le géopoliticien Frédéric Encel, le chercheur Bruno Tertrais, le journaliste Philippe Val, ainsi que Mohammed Abdi, ex-secrétaire général de l’association Ni putes ni soumises…

Sans doute Schalscha croit-il en ce que lui et ses amis réalisent au nom d’une certaine conception de la liberté et du respect de la dignité humaine. Aussi, il n’a pas hésité à embrasser l’ardeur des associations engagées dans la promotion du régime de l’ancien président géorgien au milieu des années 2000, comme il l’a fait pour la Syrie(10).

6- Raphael Glucksman et le commerce lucratif en Géorgie et en Ukraine…

Entre les «révolutionnaires» de Tbilissi et ceux de Saint-Germain-des-Prés, la lune de miel a duré tant que le fantasque Mikhaïl Saakachvili, enfant chéri de Washington, était au pouvoir. Depuis, le héros de la révolution des roses de 2003 a échangé sa nationalité géorgienne contre un plat de lentilles américano-ukrainien.

Déjà en mars 2010, SOS Racisme, dont le responsable de l’international à l’époque n’était autre que Benjamin Abtan, œuvrait en France pour promouvoir la Géorgie alors qu’au même moment Tbilissi menait une politique de discrimination contre les minorités nationales et religieuses du pays, notamment une violente répression policière contre les Arméniens de la région de Samskhe-Djavakhetie.

En dépit des rapports accablants de l’Onu, du Conseil de l’Europe et d’ONG antiracistes de France, rien n’a été fait pour dénoncer ces violences. Bien au contraire! À croire que leurs fréquents déplacements à Tbilissi sur les pas de leur gourou BHL, parti la fleur aux dents sur-le-champ de bataille, n’avaient qu’une finalité :
prendre position contre Moscou, intervenir en faveur des réfugiés de la guerre russo-géorgienne de 2008, et, dans une moindre mesure, cimenter l’alliance entre la Géorgie et Israël.
Dans son communiqué daté du 8 mars 2008, SOS Racisme et l’Union des étudiants juifs de France annonçaient hardiment la tenue d’un «concert de solidarité avec les réfugiés et pour eux un plus grand camp de réfugiés situé à la lisière de la ligne de démarcation d’Abkhazie(11).

À quelques centaines de mètres du FSB et des soldats russes, nous chanterons pour la liberté des réfugiés, avec notamment Youssou N’Dour, MC Solaar, Jane Birkin». Le grand soir des Bobos assoiffés de justice et de liberté…

Derrière cette «solidarité des ébranlés» se cache un juteux contrat liant l’administration Saakachvili à un proche de la bande de Raphaël Glucksmann (12). Ce dernier est du reste peint dans la Règle du jeu par le journaliste Laurent David Samama, soldat de la garde prétorienne de BHL, comme un parfait progressiste antiréac «citoyen du monde, fervent défenseur de l’idée cosmopolite, supranationale et européenne (13)». En cela, Raphaël Glucksmann est le digne fils de son ex-maoïste de père reconverti au néoconservatisme jusqu’à son dernier souffle.

Marié à l’époque à une Géorgienne (14), le jeune et brillant révolutionnaire en herbe conseillait «son ami» le président géorgien, qui avait confié la promotion de son pays à son agence Noé Com, animée par trois jeunes Français qu’on retrouve dans l’entourage de SOS Racisme et de Benjamin Abtan. Aujourd’hui le manège se répète en Ukraine, où BHL et son fidèle Abtan se rendent régulièrement depuis les premières étincelles de l’Euro Maïdan (15) pour soutenir le pouvoir atlantiste en place.

Non sans talent ni force de persuasion (parfois de coercition), les nouveaux néocons occupent le terrain en tissant des relations suivies avec des militants de tous bords dont ils ignoraient à peu près tout du combat. Jusqu’à preuve du contraire, leur opération de com fait recette.

Si leurs «amis indigènes» arméniens, kurdes, roms, tutsis prêtent volontiers leurs noms et leurs contributions symboliques à l’entreprise droit-de-l’hommiste (signature de pétitions, participation à des colloques et conférences, rédaction d’articles dans la Règle du Jeu etc.). S’ils ne sont toujours pas invités à goûter au gâteau, ils se consolent à la lecture d’une tribune dans la presse parisienne.

En témoigne celle coécrite par les copains de SOS Racisme et de l’Egam, dénonçant la lâcheté de Paris qui persiste à minimiser son rôle trouble au cours du génocide de 1994(16). Il y a de quoi! Surtout quand on apprend qu’excédé par leurs mimodrames, le Quai d’Orsay a fini par supprimer sa subvention annuelle à l’Egam. Heureusement qu’il existe encore des amis sincères, comme Harlem Désir à la tête du ministère des Affaires européennes, pour actionner en continu la pompe à financement…

Notes
  1. Coédité par l’UEJF et Albin Michel, cet ouvrage collectif réunit les contributions d’une palette de «néocons» historiques et cooptés autour de Benjamin Abtan : Souâd Belhaddad (caution arabe du projet), Judith Cohen Solal, Frédéric Encel, David Hazan, Richard Prasquier, Patrick de Saint-Exupéry, Dominique Sopo, Christiane Taubira, David Bénazéraf, Arthur Dreyfuss, Jonathan Hayoun et Serge Kamuhinda avec en prime une préface de Bernard Kouchner
    (http://www.crif.org/fr/alireavoiraecouter/Rwanda-Pour-un-dialogue-des-memoires-(*)8971)
  2. http://laregledujeu.org/contributeur/benjamin-abtan/
  3. https://www.iledefrance.fr/sites/default/files/mariane/RAPCP14-737RAP.pdf et https://www.iledefrance.fr/sites/default/files/programme_27_mai_-_journee_regionale_de_commemoration_armeniens.pdf
  4. http://mariane.iledefrance.fr/cindocwebjsp/temporaryfiles/tjEB7Ed/DL_064671/RAPCP15-586RAP.pdf
  5. http://francesyriedemocratie.blogspot.fr/
  6. http://www.laicite-republique.org/des-athees-lancent-un-conseil-des.html
  7. Waleed al-Husseini, Blasphémateurs! Les Prisons d’Allah, Grasset, 2015.
  8. https://crissementathee.wordpress.com/2015/06/09/le-blaspheme-les-religions-interview-croisee-de-caroline-fourest-et-waleed-al-husseini/
  9. Proche du Project for a New American Century (Pnac), le think tank néoconservateur dont étaient issus les principaux membres de l’administration Bush.
  10. Son but est de défendre la politique américaine auprès de l’opinion publique, le plus grand danger selon eux étant l’islamisme qu’ils qualifient d’«islamo-fascisme» ou de «fascisme vert», mais fermant les yeux sur les dérives liberticides pratiquées par les États-Unis de l’époque Bush.
  11. https://fr.sputniknews.com/international/201510311019216145-saakachvili-georgie-nationalite-russie/
  12. http://uejf.org/blog/2010/05/conference-de-presse-de-luejf-sos-racisme-coalition-for-justice/
  13. http://www.ojim.fr/portraits/raphael-glucksmann
  14. http://laregledujeu.org/2015/06/02/22258/raphael-glucksmann-part-en-guerre-contre-les-reacs/Il est l’époux d’Eka Zgouladze, vice-ministre de l’Intérieur puis ministre de l’Intérieur en Géorgie sous la présidence de Mikhaïl Saakachvili. Après avoir reçu la nationalité ukrainienne en décembre 2014, elle est nommée quelques jours plus tard vice-ministre de l’Intérieur de l’Ukraine dans le second gouvernement Iatsenouk
  15. (http://www.marianne.net/Georgie-la-french-connection_a223854.html) Toujours est-il qu’en 2016, la presse faisait état de la relation de Raphaël Gluksmann avec la journaliste Léa Salamé.
  16. http://www.huffingtonpost.fr/benjamin-abtan/adhesion-populaire-a-leur_b_6059364.html
  17. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/05/rwanda-il-faut-maintenant-briser-le-silence_4895755_3212.html
  18. https://www.madaniya.info/2015/04/25/hommage-aux-victimes-du-genocide-armenien-et-du-groupe-manouchian/

A propos de BHL

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Madaniya - Civique et citoyen. Madaniya s'honore de la responsabilité d'abriter au sein de sa rédaction des opposants démocratiques en exil, des rechercheurs, des écrivains, des philosophes en provenance d'Afrique, des pays du golfe, du Moyen-Orient, et d'Amérique latine, dont la contribution se fera, pour ceux qui le souhaitent, sous le sceau de l'anonymat, par le biais de pseudonyme.

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